http://www.musicofkabbalah.com/lang/french/index_fr.html
La philosophie peut être mise en comparaison avec la musique, plus encore qu'avec les autres arts. En effets, il est possible de concevoir la philosophie comme l'exercice d'une pensée dans la durée.
Or, si la musique a effectivement quelque chose à voir avec le temps, du fait que la production musicale soit comprise dans une continuité contextuelle déterminante, il faut chercher à savoir en quoi les mécanismes mentaux à l'oeuvre dans tout rituel musicalisé participent à véhiculer la pensée qui est l'objet du rituel.
L'analyse d'une culture doit être effectuée sur plusieurs plans, de manière à ce que son architecture (sa géologie, ainsi que son design) soit incommensurable. On peut comparer divers aspects similaires dans différentes cultures, et dire leurs différences, mais jamais il ne sera question de comparer (en valeur, pertinence, crédibilité, véracité abstraite) les cultures à brûle-pourpoint.
En comparant les éléments communs de différentes cultures, on peut décrire avec d'infinies variations les hypothétiques généalogies, et les relations de causalité à l'oeuvre dans le cheminement des héritages, on peut avoir accès à un champ de recherche intéressant pour quatre raisons:
1- La mise en relation de l'étude ethno-musicologique et d'une approche structuraliste socio-philosophique de cultures différentes met en valeur des fondements intellectuels dont il est probant qu'ils sont communs.
2- En actualisant la pensée de la musique traditionnelle aujourd'hui, on incite d'autant plus fortement à explorer les racines de chacun; la notion de possession étant dépourvue de sens dans un tel projet, on se tournera vers le concept d'influence. Une influence est la cause d'un regain culturel, proportionnel (en caricaturant) à la concentration en exotisme (plus précisément le despotisme de l'exotisme: dexpotisme) propre au contenu informationnel. Les pensées, tout comme les mélodies, les symboles, sont transportables; en cela on les appellera des contenus informationnels, car, dépourvus de la mise en forme (contextualisation) propre à chaque culture, ils ne sont que des informations sans intensité.
3- En appuyant l'étude de la musique sur celle de la philosophie, on véhicule un intérêt pourvu d'un enjeu à une pratique qui peut, en bien des cas, être conçue comme un divertissement. En faisant la philosophie de la musique, on donne une raison déterminée à tous les systèmes en utilisation. On peut proposer un réel choix, entre traditions écrites et traditions orales, dans l'étude, qui ne réduirait jamais à une méthode l'apprentissage d'un répertoire musical aussi bien que l'étude d'un domaine entier.
4- A l'heure actuelle, rationnaliser les conflits intra-culturels ou trans-culturels peut être bénéfique: il semble que les peuples en question (juifs et musulmans) aient quelque peine à concevoir les points communs qui devraient les rattacher. Il ne s'agit donc de donner raison à personne, en sapant toute possibilité d'impérialisme sur la pensée contextualisée. Puisqu'une culture n'est autre chose qu'un réseau de liens sémantiques(un nexus causal), pratiques typiques renvoyant toujours à d'autres traditions ou folklores, il est capital de mettre en avant aussi fort que possible des pistes de construction qui donnent à chacun de bonnes raisons de se situer dans ''la grande image'', concept abstrait d'un monde pluriel dont l'incommensurabilité est comparable à ce que le mathématicien appelle "l'infini dénombrable", intelligible, et rassurant pour qui prend la peine de l'apprivoiser (pour ne pas dire adopter).
Ceci dit, on ne saurait réduire les potentiels explicatifs aux quelques pistes ici proposées, c'est bien pourquoi ce sont des contenus wikipedia qui sont utilisés. Quels principes s'agit-il de mettre en jeu dans l'étude attentive d'éléments folkloriques? En quoi exactement l'activité musicale participe-t-elle de la pensée? La pensée profite-t-elle réellement de sa mise en musique? La diffusion d'idées peut-elle être pensée sans dimension musicale?
De ce champ de questions il faudra dériver des réponses sous forme d'exemples, de manière à débattre cartes en main du sujet qui nous intéresse: le libre agencement des contenus informationnels. Un rituel suffit-il à justifier une idée spontanée, quelle que soit la forme qu'elle prend? (raisonnements, phrases et mots, schémas musicaux, réseaux de symboles)
Exemples à suivre.
Confrontation de pensées indépendantes, création de liens anarchique mais orientée dans le sens d'une étude philosophique et musicologique du développement des civilisation après l'antiquité. Les articles relèvent du domaine de l'Inconscient Collectif (Wikipedia)
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