Salomon Alkabetz
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Rabbi Chelomo ben Moché HaLevi Alkabetz (1505, Salonique (Grèce) - 1584, Safed (Israël)) est l'un des plus grands Kabbalistes et poètes mystiques de son temps.
Auteur du Piyout, poème liturgique, Lekha Dodi. Il fut un contemporain et ami de Rabbi Yossef Karo, auteur du Choulhan Aroukh.
Son commentaire sur le Livre de Ruth, Chorech Yichaï, publié en 1561, est cité par presque tous les commentateurs de Ruth qui le suivront. Il est souvent cité dans Igueret Chemouel, Lehem Dima et d'autres commentateurs qui se réfèrent à lui sous plusieurs noms : « Rachba HaLevi », « Rabbi Chelomo HaLevi », « Harav Ibn Alkabetz ».
Il envoya à son beau-père son commentaire sur le Livre d'Esther, Manot Halevi, qu'il avait terminé, en guise de Michloah Manot (cadeau de Pourim), cette année là. On reçut le cadeau avec enthousiasme et comme plus précieux que des cadeaux d'or et d'argent.
Il écrit des commentaires sur presque toute la Bible, la Haggada de Pessah, la Kabbale, et fut un important Païtane (auteur de poèmes liturgiques). Son commentaire Kabbalistique sur Chir Hachirim (Cantique des cantiques), Ayelet Ahavim, a été publié pour la première fois à Safed en 1553.
Son Piyout Lekha Dodi parle des souffrances du peuple juif et de ses aspirations à la Rédemption. Aucun autre Piyout, probablement, n'a atteint la popularité de Lekha Dodi ; il est récité tous les vendredis soirs par toutes les communautés juives, dans le monde entier.
Confrontation de pensées indépendantes, création de liens anarchique mais orientée dans le sens d'une étude philosophique et musicologique du développement des civilisation après l'antiquité. Les articles relèvent du domaine de l'Inconscient Collectif (Wikipedia)
mercredi 3 septembre 2008
Moïse Cordovero
Moïse Cordovero
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Rabbi Moshé ben Yaakov Cordovero (1522, Espagne - 1570, Safed (Israël)), connu aussi par le surnom de Ramaq (acronyme de Rabbi Moshe Qordovero) est un Rabbin et philosophe médiéval, mais surtout l’un des plus grands Kabbalistes du Judaïsme.
Biographie [modifier]
Son lieu de naissance est inconnu, mais sa famille était à n’en pas douter établie à Cordoue, avant l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492. Il s’établit et mourut dans la ville Safed en Terre d'Israël, qui deviendrait bientôt, et notamment par son impulsion, un centre réputé de la Kabbale.
Le Ramaq fut réputé pour sa prodigieuse érudition, tant dans le Talmud que dans la philosophie, et ce dès son plus jeune âge. En 1538, à 16 ans, il fut l’un des rabbins qui reçurent leur semikha (ordination) de Rabbi Jacob Berab, les autres étant Joseph Karo, futur auteur du Choulhan Aroukh et maître du Ramaq en Halakha, Moïse de Trani, Joseph Sagis et Moïse Alhish. Il était le benjamin de ces sages, qui jouissaient tous à cette époque d’un plus grand renom que lui.
La tradition veut qu’en 1542, âgé de 20 ans, une “voix céleste” engage le Ramaq à étudier la Kabbale aux côtés de son beau-frère, Salomon Alkabetz, rabbin, mystique et poète, auteur, entre autres, du Lekha Dodi. Moshe Cordovero est donc initié aux arcanes du Zohar, et le maîtrise bientôt complètement, mais il y déplore un manque de structure et de précision dans les enseignements.
Il s’attelle alors à la rédaction de deux ouvrages qui feront sa célébrité : Or Yakar et Pardes Rimonim, achevé en 1548.
Vers 1550, Moïse Cordovero fonda une académie d’études kabbalistiques à Safed, qu’il dirigea jusqu’à sa mort, 20 ans plus tard. Il étudia avec Isaac Louria à l’arrivée de celui-ci à Safed, et eut comme disciples de grands kabbalistes, parmi lesquels Haim Vital, qui répandit plus tard les enseignements de la Kabbale lourianique, et Eliyahou di Vidas, auteur du Reshit Hokhma.
Selon la tradition, il reçut également de fréquentes visites du prophète Elie.
Œuvres [modifier]
* Or Yakar (Lumière précieuse), un commentaire du Zohar en seize volumes.
* Pardes Rimonim (Champ de grenades). La grenade présente une symbolique particulière dans le Judaïsme : d’abord coriace, elle contient une multitude de grains, chacun procurant un délicieux goût en soi. Cet ouvrage est une systématisation de tous les systèmes de pensée kabbalistique, des origines à l’époque de Moïse Cordovero. Celui-ci tente en outre de concilier les écoles de pensée antérieures avec les enseignements du Zohar, en vue d’en démontrer l’unité essentielle et la base philosophique.
Il n’hésite pas à affirmer que le Rambam, le plus grand philosophe du Judaïsme, grand opposant au mysticisme, n’a pu aborder ces enseignements car certaines clés de la Sagesse lui faisaient défaut.
* Tomer Dvora (Le palmier de Déborah, allusion au palmier sous lequel Déborah rendait la justice), dans lequel il utilise le concept kabbalistique des Sephirot afin d’expliquer un système de morale et d’éthique.
* Or Ne’erav, une justification de l’étude de la Kabbale, et une exhortation à le faire.
* Elimah Rabbati, un traité de problèmes kabbalistiques.
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Rabbi Moshé ben Yaakov Cordovero (1522, Espagne - 1570, Safed (Israël)), connu aussi par le surnom de Ramaq (acronyme de Rabbi Moshe Qordovero) est un Rabbin et philosophe médiéval, mais surtout l’un des plus grands Kabbalistes du Judaïsme.
Biographie [modifier]
Son lieu de naissance est inconnu, mais sa famille était à n’en pas douter établie à Cordoue, avant l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492. Il s’établit et mourut dans la ville Safed en Terre d'Israël, qui deviendrait bientôt, et notamment par son impulsion, un centre réputé de la Kabbale.
Le Ramaq fut réputé pour sa prodigieuse érudition, tant dans le Talmud que dans la philosophie, et ce dès son plus jeune âge. En 1538, à 16 ans, il fut l’un des rabbins qui reçurent leur semikha (ordination) de Rabbi Jacob Berab, les autres étant Joseph Karo, futur auteur du Choulhan Aroukh et maître du Ramaq en Halakha, Moïse de Trani, Joseph Sagis et Moïse Alhish. Il était le benjamin de ces sages, qui jouissaient tous à cette époque d’un plus grand renom que lui.
La tradition veut qu’en 1542, âgé de 20 ans, une “voix céleste” engage le Ramaq à étudier la Kabbale aux côtés de son beau-frère, Salomon Alkabetz, rabbin, mystique et poète, auteur, entre autres, du Lekha Dodi. Moshe Cordovero est donc initié aux arcanes du Zohar, et le maîtrise bientôt complètement, mais il y déplore un manque de structure et de précision dans les enseignements.
Il s’attelle alors à la rédaction de deux ouvrages qui feront sa célébrité : Or Yakar et Pardes Rimonim, achevé en 1548.
Vers 1550, Moïse Cordovero fonda une académie d’études kabbalistiques à Safed, qu’il dirigea jusqu’à sa mort, 20 ans plus tard. Il étudia avec Isaac Louria à l’arrivée de celui-ci à Safed, et eut comme disciples de grands kabbalistes, parmi lesquels Haim Vital, qui répandit plus tard les enseignements de la Kabbale lourianique, et Eliyahou di Vidas, auteur du Reshit Hokhma.
Selon la tradition, il reçut également de fréquentes visites du prophète Elie.
Œuvres [modifier]
* Or Yakar (Lumière précieuse), un commentaire du Zohar en seize volumes.
* Pardes Rimonim (Champ de grenades). La grenade présente une symbolique particulière dans le Judaïsme : d’abord coriace, elle contient une multitude de grains, chacun procurant un délicieux goût en soi. Cet ouvrage est une systématisation de tous les systèmes de pensée kabbalistique, des origines à l’époque de Moïse Cordovero. Celui-ci tente en outre de concilier les écoles de pensée antérieures avec les enseignements du Zohar, en vue d’en démontrer l’unité essentielle et la base philosophique.
Il n’hésite pas à affirmer que le Rambam, le plus grand philosophe du Judaïsme, grand opposant au mysticisme, n’a pu aborder ces enseignements car certaines clés de la Sagesse lui faisaient défaut.
* Tomer Dvora (Le palmier de Déborah, allusion au palmier sous lequel Déborah rendait la justice), dans lequel il utilise le concept kabbalistique des Sephirot afin d’expliquer un système de morale et d’éthique.
* Or Ne’erav, une justification de l’étude de la Kabbale, et une exhortation à le faire.
* Elimah Rabbati, un traité de problèmes kabbalistiques.
Raisins Secs et Amandes
Raisins secs et amandes
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"Raisins secs et amandes" (en yiddish: ראָזשינקעס מיט מאַנדלען, Rozhinkes mit Mandlen) est une berceuse juive, tirée de la comédie musicale Shulamith, écrite en yiddish par Abraham Goldfaden en 1880. Elle est devenue si connue qu'elle a acquis le statut de chanson populaire. Elle a été enregistrée aussi bien de façon vocale qu'instrumentale par de nombreux artistes parmi lesquels Itzhak Perlman, Benita Valente et Doudou Fisher.
Dans cette berceuse, la maman prophétise à son jeune enfant la richesse en tant que commerçant, en reprenant le métier familial. Les raisins secs et les amandes sont le symbole de la douceur de la vie.
Le poème [modifier]
Yiddish Français
In dem Beis-Hamikdosh
In a vinkl cheyder
Zitst di almone, bas-tsion, aleyn
Ihr ben yochidle yideln vigt zi keseider
Un zingt im tzum shlofn a ledeleh sheyn.
Ai-lu-lu
Unter Yidele's vigele
Shteyt a klor-vays tsigele
Dos tsigele iz geforn handlen
Dos vet zayn dayn baruf
Rozhinkes mit mandlen
Slof-zhe, Yidele, shlof.
In dem lidl mayn kind,
Lign fil nevues
Az du vest amol zayn tsezeyt oyf der velt.
A soykher vest du zayn fun ale tvues,
Un vest fardinen in dem oykh fil gelt.
Ai-lu-lu
Un az du vest raykh yidele.
Zolzt du zikh dermonen in dem lidele.
Rozhinkes mit mandlen,
Dos vet zayn dayn baruf.
Yidele vet alts ding handlen,
Shlof-zhe, Yidele, shlof
Dans le Temple,
Dans un coin d'une chambre,
Est assise, seule, la fille de Sion, veuve.
Elle berce son unique fils, Yidele, pour l'endormir,
Avec une douce berceuse.
Ai-lu-lu
Sous le berceau de Yidele
Se trouve une petite chèvre blanche comme neige.
Elle a été au marché pour vendre
Des raisins secs et des amandes.
Ce sera aussi le métier de Yidele,
Dors, Yidele, dors.
Dans ce joli chant, mon enfant,
Se trouvent de nombreuses merveilles.
Quand plus tard, tu seras,
Éloigné de par le monde,
Un marchand de toutes sortes de grains,
Gagnant par ton commerce beaucoup d'argent.
Ai-lu-lu
Et quand tu deviendras riche, Yidele,
Souviens-toi de cette berceuse.
Raisins secs et amandes,
Ce sera ton métier,
Tu seras un marchand de tous ces produits,
Mais maintenant, dors, Yidele, dors.
Liens externes [modifier]
* (en); (yi): Paroles et différentes informations concernant la chanson
Discographie [modifier]
* Tradition: chef d'orchestre: Dov Seltzer; Orchestre: Israel Philarmonic Orchestra; Audio CD 1987; label: EMI; ASIN: B000002RPA
* Raisins and Almonds: Jewish Folk Songs : chanteuse: Martha Schlamme; Audio CD (January 17, 1996); Label: Vanguard Classics; ASIN:B000006297
* Raisins and Almonds: chanteur: Mandy Patinkin; compositeur: Abraham Goldfaden, Henry Lefkowitch, Stanley Lionel; 24 février 1998; Label: Nonesuch; ASIN: B0011ZYF2M
* Rozhinkes Mit Mandlen (Raisins and Almonds): Orchestre: Metropolitan klezmer; 19 septembre 2000; Label: Rhythm Media Records; ASIN: B0012KLB4G
* Hebrew Melody: Jewish Music for Violin & Piano: interprètres: Simon Over et Miriam Kramer; Audio CD (May 20, 1997); Label: Quicksilva Records; ASIN: B000001HPV
* Rozhenkes Mit Mandlen (Raisins and Almonds): chanteur: Mark Olf; 1er janvier 1951; Label: Folkways Records; ASIN: B000S4FYVI
* Raisins & Almonds: chanteuse: Lucie Skeaping; Audio CD (12 décembre 1995); Label: Saydisc; ASIN: B00000453A
* Raisins et Amandes / Rozhinkes mit Mandlen: chanteurs: Isabelle Durin, Michaël Ertzscheid; 4 mars 2008; Label: Jade/Milan Records; ASIN: B0014EVX9S
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"Raisins secs et amandes" (en yiddish: ראָזשינקעס מיט מאַנדלען, Rozhinkes mit Mandlen) est une berceuse juive, tirée de la comédie musicale Shulamith, écrite en yiddish par Abraham Goldfaden en 1880. Elle est devenue si connue qu'elle a acquis le statut de chanson populaire. Elle a été enregistrée aussi bien de façon vocale qu'instrumentale par de nombreux artistes parmi lesquels Itzhak Perlman, Benita Valente et Doudou Fisher.
Dans cette berceuse, la maman prophétise à son jeune enfant la richesse en tant que commerçant, en reprenant le métier familial. Les raisins secs et les amandes sont le symbole de la douceur de la vie.
Le poème [modifier]
Yiddish Français
In dem Beis-Hamikdosh
In a vinkl cheyder
Zitst di almone, bas-tsion, aleyn
Ihr ben yochidle yideln vigt zi keseider
Un zingt im tzum shlofn a ledeleh sheyn.
Ai-lu-lu
Unter Yidele's vigele
Shteyt a klor-vays tsigele
Dos tsigele iz geforn handlen
Dos vet zayn dayn baruf
Rozhinkes mit mandlen
Slof-zhe, Yidele, shlof.
In dem lidl mayn kind,
Lign fil nevues
Az du vest amol zayn tsezeyt oyf der velt.
A soykher vest du zayn fun ale tvues,
Un vest fardinen in dem oykh fil gelt.
Ai-lu-lu
Un az du vest raykh yidele.
Zolzt du zikh dermonen in dem lidele.
Rozhinkes mit mandlen,
Dos vet zayn dayn baruf.
Yidele vet alts ding handlen,
Shlof-zhe, Yidele, shlof
Dans le Temple,
Dans un coin d'une chambre,
Est assise, seule, la fille de Sion, veuve.
Elle berce son unique fils, Yidele, pour l'endormir,
Avec une douce berceuse.
Ai-lu-lu
Sous le berceau de Yidele
Se trouve une petite chèvre blanche comme neige.
Elle a été au marché pour vendre
Des raisins secs et des amandes.
Ce sera aussi le métier de Yidele,
Dors, Yidele, dors.
Dans ce joli chant, mon enfant,
Se trouvent de nombreuses merveilles.
Quand plus tard, tu seras,
Éloigné de par le monde,
Un marchand de toutes sortes de grains,
Gagnant par ton commerce beaucoup d'argent.
Ai-lu-lu
Et quand tu deviendras riche, Yidele,
Souviens-toi de cette berceuse.
Raisins secs et amandes,
Ce sera ton métier,
Tu seras un marchand de tous ces produits,
Mais maintenant, dors, Yidele, dors.
Liens externes [modifier]
* (en); (yi): Paroles et différentes informations concernant la chanson
Discographie [modifier]
* Tradition: chef d'orchestre: Dov Seltzer; Orchestre: Israel Philarmonic Orchestra; Audio CD 1987; label: EMI; ASIN: B000002RPA
* Raisins and Almonds: Jewish Folk Songs : chanteuse: Martha Schlamme; Audio CD (January 17, 1996); Label: Vanguard Classics; ASIN:B000006297
* Raisins and Almonds: chanteur: Mandy Patinkin; compositeur: Abraham Goldfaden, Henry Lefkowitch, Stanley Lionel; 24 février 1998; Label: Nonesuch; ASIN: B0011ZYF2M
* Rozhinkes Mit Mandlen (Raisins and Almonds): Orchestre: Metropolitan klezmer; 19 septembre 2000; Label: Rhythm Media Records; ASIN: B0012KLB4G
* Hebrew Melody: Jewish Music for Violin & Piano: interprètres: Simon Over et Miriam Kramer; Audio CD (May 20, 1997); Label: Quicksilva Records; ASIN: B000001HPV
* Rozhenkes Mit Mandlen (Raisins and Almonds): chanteur: Mark Olf; 1er janvier 1951; Label: Folkways Records; ASIN: B000S4FYVI
* Raisins & Almonds: chanteuse: Lucie Skeaping; Audio CD (12 décembre 1995); Label: Saydisc; ASIN: B00000453A
* Raisins et Amandes / Rozhinkes mit Mandlen: chanteurs: Isabelle Durin, Michaël Ertzscheid; 4 mars 2008; Label: Jade/Milan Records; ASIN: B0014EVX9S
Saleh et Daud Al-Kuweity
Saleh et Daud Al-Kuweity
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Saleh (1908-1986) et Daud (1910-1976) Al-Kuwaity (صالح و داوود الكويتي) sont deux musiciens koweitiens d’origine juive irakienne ayant marqué la musique populaire orientale de la première moitié du 20ème siècle.
Dès leur enfance, ils furent amenés à jouer devant des notables koweitiens, ce qui les fit connaître de sociétés irakiennes qui diffusèrent leur musique dans leur pays. Leur renommée crût rapidement en Irak et la famille y émigra pour que les deux frères puissent faire montre de leurs talents dans les clubs bagdadis.
Leur célébrité dépassa rapidement la péninsule arabique et, dans les années 1930, ils purent collaborer avec de grands noms de la musique orientale tels qu’Oum Kalsoum (أم كلثوم) ou Mohammed Abdel Wahab (محمد عبد الوهاب). Au vu de leur succès, les autorités irakiennes leur confièrent l’animation des cérémonies en l’honneur du roi Fayçal II d'Irak (فيصل الثاني), à commencer par son intronisation en 1935. Par la suite, le Ministère de l’Education leur demanda de prendre part à la création de la première station radio irakienne et d’en intégrer l’orchestre (dont la direction fut confiée à Saleh).
Au cours des deux décennies suivantes, les deux frères composèrent d’innombrables chansons variant le plus souvent autour du thème de la tristesse et de l’abandon.
Leur attachement à leurs racines juives les poussa à émigrer en Israël dans les années 1950. Mais là, ils durent faire face à l’hostilité de l’Etat Hébreu envers la culture arabe. Cependant, leur talent leur permit de devenir rapidement des piliers musicaux du canal arabe de la station Kol Yisrael (קול ישראל), qui omit cependant de mentionner leurs noms et nationalité.
Aujourd’hui encore, leurs chansons restent des standards de la musique orientale et sont régulièrement diffusées sur les ondes du monde arabe.
* (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Saleh and Daoud Al-Kuwaity ».
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Saleh (1908-1986) et Daud (1910-1976) Al-Kuwaity (صالح و داوود الكويتي) sont deux musiciens koweitiens d’origine juive irakienne ayant marqué la musique populaire orientale de la première moitié du 20ème siècle.
Dès leur enfance, ils furent amenés à jouer devant des notables koweitiens, ce qui les fit connaître de sociétés irakiennes qui diffusèrent leur musique dans leur pays. Leur renommée crût rapidement en Irak et la famille y émigra pour que les deux frères puissent faire montre de leurs talents dans les clubs bagdadis.
Leur célébrité dépassa rapidement la péninsule arabique et, dans les années 1930, ils purent collaborer avec de grands noms de la musique orientale tels qu’Oum Kalsoum (أم كلثوم) ou Mohammed Abdel Wahab (محمد عبد الوهاب). Au vu de leur succès, les autorités irakiennes leur confièrent l’animation des cérémonies en l’honneur du roi Fayçal II d'Irak (فيصل الثاني), à commencer par son intronisation en 1935. Par la suite, le Ministère de l’Education leur demanda de prendre part à la création de la première station radio irakienne et d’en intégrer l’orchestre (dont la direction fut confiée à Saleh).
Au cours des deux décennies suivantes, les deux frères composèrent d’innombrables chansons variant le plus souvent autour du thème de la tristesse et de l’abandon.
Leur attachement à leurs racines juives les poussa à émigrer en Israël dans les années 1950. Mais là, ils durent faire face à l’hostilité de l’Etat Hébreu envers la culture arabe. Cependant, leur talent leur permit de devenir rapidement des piliers musicaux du canal arabe de la station Kol Yisrael (קול ישראל), qui omit cependant de mentionner leurs noms et nationalité.
Aujourd’hui encore, leurs chansons restent des standards de la musique orientale et sont régulièrement diffusées sur les ondes du monde arabe.
* (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Saleh and Daoud Al-Kuwaity ».
Sabbataï Tsevi
Sabbataï Tsevi
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Sabbataï Tsevi - Portrait par un témoin occulaire, Smyrne, 1666
Sabbataï Tsevi - Portrait par un témoin occulaire, Smyrne, 1666
Sabbataï Tsevi (ou Tzvi, ou Zevi), (שבתאי צבי Shabtaï Tzvi en hébreu) est né à Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie) en 1626, le 9 Av (jour de deuil commémorant la destruction du temple de Jérusalem). Il fut au XVIIe siècle considéré par beaucoup de Juifs comme le messie. Il est le fondateur de la secte turque des Sabbatéens ou Dönme. Il est mort en exil à Ulcinj (Dulcigno) dans l'actuel Monténégro à proximité de l'Albanie (alors sous emprise ottomane) en 1676.
Sommaire
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* 1 Jeunesse
* 2 Un contexte favorable aux messianismes
* 3 Création et développement du mouvement
* 4 La conversion à l'islam
* 5 Les suites du Sabbatianisme
o 5.1 Contre le Sabbatianisme
o 5.2 Pour le Sabbatianisme
* 6 Liens internes
* 7 Liens externes
* 8 Bibiographie
Jeunesse [modifier]
Tsevi est né à Smyrne (Izmir) dans une famille aisée d'origine andalouse. Fils du négociant Mordekhaï, et de sa femme, Clara Tsevi, il avait deux frères : Elie et Joseph. Il a été l'étudiant de Joseph Eskapha, le grand-rabbin d'Izmir auprès duquel il reçoit une éducation biblique, talmudique et cabbalistique. À 18 ans, il était déjà considéré comme un grand kabbaliste, ses maîtres le reconnaîtront comme hakham (sage).
Un contexte favorable aux messianismes [modifier]
1648 signifie la fin de la guerre de Trente Ans qui a déchiré l'Europe mais aussi la décapitation du roi Charles I d'Angleterre qui fut considéré par beaucoup comme un parricide. L'établissement de la république de Cromwell en Angleterre a créé un contexte millénariste attendant la Parousie et le retour glorieux de Jésus-Christ qui serait précédé par le rétablissement temporel du royaume d'Israël.
1648 c'est aussi la perpétration des pogromes par le cosaque Bogdan Chmielnicki en Pologne qui eut raison de dizaines de milliers de juifs.
La situation des marranes d'Amsterdam, soit d'anciens juifs convertis de force au christianisme et profitant de leur nouvelle situation à Amsterdam pour retrouver leurs racines juives; l'arrivée de la date symbolique sur le plan numérologique de 1666 ainsi que l'influence de la cabbale née à Safed sont des éléments qui permettent d'expliquer l'émergence d'un contexte favorable aux messianismes et le succès qu'a rencontré Sabbataï Tsevi, au point que de nombreux juifs vendirent leurs biens pour suivre cet homme.
Création et développement du mouvement [modifier]
Religion
Religions abrahamiques :
Judaïsme - Christianisme - Islam
Le judaïsme se base sur la Torah, dictée selon la tradition au Père des prophètes, Moïse, par le Dieu Un et Unique qui a créé le monde et fait sortir les enfants d'Israël fils d'Isaac fils d'Abraham, de la terre d'Égypte
Cet article fait partie de la série sur le
Judaïsme
Sabbataï Tsevi se proclama Messie en 1648, à l'âge de 22 ans. Il s'appuyait sur une interprétation contestée du Zohar (un livre de mystique juive), selon laquelle l'année 1648 devait voir la rédemption du peuple juif.
En se proclamant Messie, il allait provoquer un schisme profond au sein du judaïsme, entre ceux qui l'accepteraient et ceux qui le refuseraient.
Il eut cependant au début un succès limité. Il resta à Smyrne plusieurs années, et sa réputation grandit lentement, jusqu’à ce que ses prétentions messianiques lui fassent subir le Herem, une sorte de bannissement de la communauté juive, qu'on compare parfois à l'excommunication chez les Catholiques.
En 1651, ou en 1654, selon les auteurs, lui et ses partisans furent bannis de Smyrne.
Après quelques années, ils s'installèrent à Istanbul, en 1653 ou 1658.
Il y rencontra un prêcheur, Abraham ha-Yakini (un disciple de Joseph di Trani), qui accepta Sabbataï Tsevi comme Messie, et affirma même détenir une ancienne prédiction hébraïque. Celle-ci annonçait la naissance d'un Messie nommé Shabbethai, fils de Mordecaï Zevi, en l'an 5386 (1626 de l'ère chrétienne).
Avec cet important soutien, Sabbataï Tsevi s'installa à Salonique, ville de l'empire Ottoman aujourd'hui en Grèce. C'était alors un important centre juif et kabbaliste, et il y développa une forte propagande centrée sur sa propre messianité. Il semble y avoir rencontré un important succès dans les milieux juifs, ce qui provoqua finalement son expulsion par les autorités rabbiniques de la ville.
Après une nouvelle errance mal connue, il s'installa au Caire, en Égypte, et y resta entre 1660 et 1662. Il y gagna à sa cause une personnalité juive influente et très riche, Raphael Joseph Halabi (Halabi signifie “de Alep”). Ce dernier mit une partie de sa richesse à sa disposition, lui permettant de développer ses activités.
En 1663, Sabbataï Tsevi s'installa à Jérusalem, puis revint au Caire, où il obtint de son mécène des sommes nécessaires pour la communauté de Jérusalem, ce qui semble avoir accru son prestige. Après son mariage, il revint en Palestine, où il rencontra Nathan Benjamin Levi, dit Nathan de Gaza, qui devint rapidement son bras droit.
L'année 1663 est une année de bascule pour l'action de Sabbataï Tsevi. Jusqu'alors leader d'un petit groupe suspect (aux yeux des rabbins), il obtint à compter de cette année un retentissement croissant à travers le monde juif. Une des explications de cette popularité croissante est sans doute l'approche de l'année 1666.
Chez certains Chrétiens de l'époque, l'année 1666 (666 est le chiffre de la bête dans l'Apocalypse de Saint-Jean) était l'année de l'Apocalypse, ou du moins de grands évènements religieux. Cette idée apocalyptique semble avoir eu une influence sur Sabbataï Tsevi et ses disciples.
Sabbataï Tsevi était adepte de sévères mortifications corporelles, comme de fréquents bains dans la mer, même l'hiver, ce qui a sans doute contribué à son prestige comme Messie supposé.
En 1665, Nathan de Gaza annonça que l'année suivante verrait le début de l'ère messianique et que Sabbataï Tsevi ramènerait les dix tribus perdues d'Israël en terre sainte.
L'exaltation religieuse atteignit son comble dans des masses juives souvent misérables, rêvant d'une libération et d'une vie transfigurée. À l'inverse, les autorités rabbiniques restaient généralement réticentes ou hostiles.
En 1665, Sabbataï Tsevi fut reçu comme le Messie par les Juifs d'Alep, puis de Smyrne, sa ville natale. Son pouvoir sur les masses juives devenait immense. Il déposa le grand rabbin de Smyrne, Aaron Lapapa, et le remplaça par Hayyim Benveniste. Des rabbins se rallièrent.
De nombreuses communautés en Europe orientale, en Europe occidentale et au Moyen-Orient le reconnurent avec un enthousiasme incroyable en tant que Messie des Juifs, destiné à les ramener en terre sainte et à faire renaître le royaume d'Israël. Des communautés entières se préparaient au départ.
Les partisans de Tsevi commencèrent aussi à remettre en cause certaines célébrations ou obligations rituelles. En effet, selon certaines traditions, ces obligations disparaîtraient après l'avènement du Messie. Cette remise en cause, inacceptable pour de nombreux Juifs, augmenta encore les divisions à l'intérieur des communautés.
Au début de 1666, Sabbataï Tsevi partit pour Istanbul, capitale de l'empire Ottoman. Nathan de Gaza avait annoncé qu'il placerait la couronne du Sultan sur sa tête.
La conversion à l'islam [modifier]
Dénoncé aux autorités Ottomanes par les leaders de la communauté juive locale comme étant un fauteur de troubles, Sabbataï Tsevi fut convoqué au palais en 1666 pour y rendre des comptes.
Après 2 mois d'emprisonnement à Istanbul, Sabbataï Tsevi fut envoyé à la prison d'État d'Abydos, ou il fut traité avec de grands égards. Il sera ensuite transféré dans la prison de l'actuelle Edirne.
En septembre 1666, craignant probablement pour sa vie, il accepta de se convertir à l'Islam. Il fut mené devant le sultan Mehmet IV, et s'y convertit effectivement. Il prit le nom de Aziz Mehmed Efendi.
Sabbataï Tsevi eut par la suite une attitude ambiguë, justifiant sa conversion par un ordre divin, mais conservant certaines pratiques juives et kabbalistes qui lui vaudront finalement son exil.
Après de nouveaux contacts avec des Juifs, il est en effet exilé par les autorités ottomanes à Dulcigno, une petite ville albanophone de l'actuel Monténégro, où il meurt seul en 1676.
Les suites du Sabbatianisme [modifier]
Contre le Sabbatianisme [modifier]
Le choc à l'annonce de la conversion de Tsevi fut immense, et la déception fut à la hauteur de l'espoir indescriptible qu'il avait soulevé.
Beaucoup attendirent quelque temps, pensant à un bref épisode. Mais progressivement, la plupart de ses fidèles abandonnèrent Sabbataï Tsevi.
Le souvenir de Sabbataï Tsevi restera longtemps un traumatisme dans la mémoire juive, tant en Europe que dans le monde musulman.
Il y eut dans les années suivantes des reprises en main par les rabbins à travers les nombreuses communautés touchées par les partisans de Sabbataï Tsevi.
Une certaine méfiance à l'égard de la mystique juive, la Kabbale, dont Sabbataï Tsevi était un adepte, se développera aussi chez les rabbins. La Kabbale ne sera jamais interdite, mais son enseignement sera beaucoup plus encadré.
À compter de la fin du XVIIe siècle siècle, le judaïsme devient donc très méfiant à l'égard de la mystique et du messianisme, et développe un durcissement doctrinal notable.
C'est contre cette relative "sècheresse" de la vie religieuse que se développera la réaction hassidique du Baal Shem Tov, au XVIIIe siècle. Le Hassidisme peut donc être compris comme un produit indirect de la prédication de Sabbataï Tsevi.
Pour le Sabbatianisme [modifier]
En Europe, les espoirs nés de la prédication de Sabbataï Tsevi n'avaient pas totalement disparu, et ce sont ces souvenirs qui expliquent la résurgence partielle du mouvement, dans l'Europe Orientale du XVIIIe siècle, sous la conduite d'un nouveau Messie auto-proclamé : Jacob Franck.
En Turquie, certains décidèrent de rester fidèles à Sabbataï Tsevi et le suivirent dans sa conversion. Ils pratiquent encore une religion officiellement musulmane, mais qui est en fait un mélange d'influences juives et musulmanes, avec même certains apports chrétiens. Ce sont les Sabbatéens ou Dönme.
Liens internes [modifier]
* Sabbatéens
* Jacob Franck
* La Kabbale
Liens externes [modifier]
Site sur Sabbataï Tsevi
Bibiographie [modifier]
Gershom Scholem lui a consacré une biographie : Sabbataï Tsevi - le Messie mystique 1626-1676 - Chez Verdier - Novembre 1997.
* Erol Haker, From Istanbul to Jerusalem. The Itinerary of a Young Turkish Jew, The Isis Press, Istanbul, 2000.
Sur la mystique juive, le messianisme et la kabbale, voir:
* Yehouda Liebes, Studies in Jewish Muth and Jewish Messianism, State University of New- York Press, Now York, 1993,
* Gershom Sholem, Aux origines religieuses du judaïsme laïque. De la mystique aux lumières, Calman-Lévy, Paris, 2000.
* Le messianisme juif, Calman-Lévy, Paris, 1974.
* La Kabbale et sa symbolique, Payot, Paris, 1966
* Les grands courants de la mystique juive, Payot, Paris, 1960
* Paul Vuilliaud, La kabbale juive, histoire et doctrine, E. Noury, Paris, 1923.
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Sabbataï Tsevi - Portrait par un témoin occulaire, Smyrne, 1666
Sabbataï Tsevi - Portrait par un témoin occulaire, Smyrne, 1666
Sabbataï Tsevi (ou Tzvi, ou Zevi), (שבתאי צבי Shabtaï Tzvi en hébreu) est né à Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie) en 1626, le 9 Av (jour de deuil commémorant la destruction du temple de Jérusalem). Il fut au XVIIe siècle considéré par beaucoup de Juifs comme le messie. Il est le fondateur de la secte turque des Sabbatéens ou Dönme. Il est mort en exil à Ulcinj (Dulcigno) dans l'actuel Monténégro à proximité de l'Albanie (alors sous emprise ottomane) en 1676.
Sommaire
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* 1 Jeunesse
* 2 Un contexte favorable aux messianismes
* 3 Création et développement du mouvement
* 4 La conversion à l'islam
* 5 Les suites du Sabbatianisme
o 5.1 Contre le Sabbatianisme
o 5.2 Pour le Sabbatianisme
* 6 Liens internes
* 7 Liens externes
* 8 Bibiographie
Jeunesse [modifier]
Tsevi est né à Smyrne (Izmir) dans une famille aisée d'origine andalouse. Fils du négociant Mordekhaï, et de sa femme, Clara Tsevi, il avait deux frères : Elie et Joseph. Il a été l'étudiant de Joseph Eskapha, le grand-rabbin d'Izmir auprès duquel il reçoit une éducation biblique, talmudique et cabbalistique. À 18 ans, il était déjà considéré comme un grand kabbaliste, ses maîtres le reconnaîtront comme hakham (sage).
Un contexte favorable aux messianismes [modifier]
1648 signifie la fin de la guerre de Trente Ans qui a déchiré l'Europe mais aussi la décapitation du roi Charles I d'Angleterre qui fut considéré par beaucoup comme un parricide. L'établissement de la république de Cromwell en Angleterre a créé un contexte millénariste attendant la Parousie et le retour glorieux de Jésus-Christ qui serait précédé par le rétablissement temporel du royaume d'Israël.
1648 c'est aussi la perpétration des pogromes par le cosaque Bogdan Chmielnicki en Pologne qui eut raison de dizaines de milliers de juifs.
La situation des marranes d'Amsterdam, soit d'anciens juifs convertis de force au christianisme et profitant de leur nouvelle situation à Amsterdam pour retrouver leurs racines juives; l'arrivée de la date symbolique sur le plan numérologique de 1666 ainsi que l'influence de la cabbale née à Safed sont des éléments qui permettent d'expliquer l'émergence d'un contexte favorable aux messianismes et le succès qu'a rencontré Sabbataï Tsevi, au point que de nombreux juifs vendirent leurs biens pour suivre cet homme.
Création et développement du mouvement [modifier]
Religion
Religions abrahamiques :
Judaïsme - Christianisme - Islam
Le judaïsme se base sur la Torah, dictée selon la tradition au Père des prophètes, Moïse, par le Dieu Un et Unique qui a créé le monde et fait sortir les enfants d'Israël fils d'Isaac fils d'Abraham, de la terre d'Égypte
Cet article fait partie de la série sur le
Judaïsme
Sabbataï Tsevi se proclama Messie en 1648, à l'âge de 22 ans. Il s'appuyait sur une interprétation contestée du Zohar (un livre de mystique juive), selon laquelle l'année 1648 devait voir la rédemption du peuple juif.
En se proclamant Messie, il allait provoquer un schisme profond au sein du judaïsme, entre ceux qui l'accepteraient et ceux qui le refuseraient.
Il eut cependant au début un succès limité. Il resta à Smyrne plusieurs années, et sa réputation grandit lentement, jusqu’à ce que ses prétentions messianiques lui fassent subir le Herem, une sorte de bannissement de la communauté juive, qu'on compare parfois à l'excommunication chez les Catholiques.
En 1651, ou en 1654, selon les auteurs, lui et ses partisans furent bannis de Smyrne.
Après quelques années, ils s'installèrent à Istanbul, en 1653 ou 1658.
Il y rencontra un prêcheur, Abraham ha-Yakini (un disciple de Joseph di Trani), qui accepta Sabbataï Tsevi comme Messie, et affirma même détenir une ancienne prédiction hébraïque. Celle-ci annonçait la naissance d'un Messie nommé Shabbethai, fils de Mordecaï Zevi, en l'an 5386 (1626 de l'ère chrétienne).
Avec cet important soutien, Sabbataï Tsevi s'installa à Salonique, ville de l'empire Ottoman aujourd'hui en Grèce. C'était alors un important centre juif et kabbaliste, et il y développa une forte propagande centrée sur sa propre messianité. Il semble y avoir rencontré un important succès dans les milieux juifs, ce qui provoqua finalement son expulsion par les autorités rabbiniques de la ville.
Après une nouvelle errance mal connue, il s'installa au Caire, en Égypte, et y resta entre 1660 et 1662. Il y gagna à sa cause une personnalité juive influente et très riche, Raphael Joseph Halabi (Halabi signifie “de Alep”). Ce dernier mit une partie de sa richesse à sa disposition, lui permettant de développer ses activités.
En 1663, Sabbataï Tsevi s'installa à Jérusalem, puis revint au Caire, où il obtint de son mécène des sommes nécessaires pour la communauté de Jérusalem, ce qui semble avoir accru son prestige. Après son mariage, il revint en Palestine, où il rencontra Nathan Benjamin Levi, dit Nathan de Gaza, qui devint rapidement son bras droit.
L'année 1663 est une année de bascule pour l'action de Sabbataï Tsevi. Jusqu'alors leader d'un petit groupe suspect (aux yeux des rabbins), il obtint à compter de cette année un retentissement croissant à travers le monde juif. Une des explications de cette popularité croissante est sans doute l'approche de l'année 1666.
Chez certains Chrétiens de l'époque, l'année 1666 (666 est le chiffre de la bête dans l'Apocalypse de Saint-Jean) était l'année de l'Apocalypse, ou du moins de grands évènements religieux. Cette idée apocalyptique semble avoir eu une influence sur Sabbataï Tsevi et ses disciples.
Sabbataï Tsevi était adepte de sévères mortifications corporelles, comme de fréquents bains dans la mer, même l'hiver, ce qui a sans doute contribué à son prestige comme Messie supposé.
En 1665, Nathan de Gaza annonça que l'année suivante verrait le début de l'ère messianique et que Sabbataï Tsevi ramènerait les dix tribus perdues d'Israël en terre sainte.
L'exaltation religieuse atteignit son comble dans des masses juives souvent misérables, rêvant d'une libération et d'une vie transfigurée. À l'inverse, les autorités rabbiniques restaient généralement réticentes ou hostiles.
En 1665, Sabbataï Tsevi fut reçu comme le Messie par les Juifs d'Alep, puis de Smyrne, sa ville natale. Son pouvoir sur les masses juives devenait immense. Il déposa le grand rabbin de Smyrne, Aaron Lapapa, et le remplaça par Hayyim Benveniste. Des rabbins se rallièrent.
De nombreuses communautés en Europe orientale, en Europe occidentale et au Moyen-Orient le reconnurent avec un enthousiasme incroyable en tant que Messie des Juifs, destiné à les ramener en terre sainte et à faire renaître le royaume d'Israël. Des communautés entières se préparaient au départ.
Les partisans de Tsevi commencèrent aussi à remettre en cause certaines célébrations ou obligations rituelles. En effet, selon certaines traditions, ces obligations disparaîtraient après l'avènement du Messie. Cette remise en cause, inacceptable pour de nombreux Juifs, augmenta encore les divisions à l'intérieur des communautés.
Au début de 1666, Sabbataï Tsevi partit pour Istanbul, capitale de l'empire Ottoman. Nathan de Gaza avait annoncé qu'il placerait la couronne du Sultan sur sa tête.
La conversion à l'islam [modifier]
Dénoncé aux autorités Ottomanes par les leaders de la communauté juive locale comme étant un fauteur de troubles, Sabbataï Tsevi fut convoqué au palais en 1666 pour y rendre des comptes.
Après 2 mois d'emprisonnement à Istanbul, Sabbataï Tsevi fut envoyé à la prison d'État d'Abydos, ou il fut traité avec de grands égards. Il sera ensuite transféré dans la prison de l'actuelle Edirne.
En septembre 1666, craignant probablement pour sa vie, il accepta de se convertir à l'Islam. Il fut mené devant le sultan Mehmet IV, et s'y convertit effectivement. Il prit le nom de Aziz Mehmed Efendi.
Sabbataï Tsevi eut par la suite une attitude ambiguë, justifiant sa conversion par un ordre divin, mais conservant certaines pratiques juives et kabbalistes qui lui vaudront finalement son exil.
Après de nouveaux contacts avec des Juifs, il est en effet exilé par les autorités ottomanes à Dulcigno, une petite ville albanophone de l'actuel Monténégro, où il meurt seul en 1676.
Les suites du Sabbatianisme [modifier]
Contre le Sabbatianisme [modifier]
Le choc à l'annonce de la conversion de Tsevi fut immense, et la déception fut à la hauteur de l'espoir indescriptible qu'il avait soulevé.
Beaucoup attendirent quelque temps, pensant à un bref épisode. Mais progressivement, la plupart de ses fidèles abandonnèrent Sabbataï Tsevi.
Le souvenir de Sabbataï Tsevi restera longtemps un traumatisme dans la mémoire juive, tant en Europe que dans le monde musulman.
Il y eut dans les années suivantes des reprises en main par les rabbins à travers les nombreuses communautés touchées par les partisans de Sabbataï Tsevi.
Une certaine méfiance à l'égard de la mystique juive, la Kabbale, dont Sabbataï Tsevi était un adepte, se développera aussi chez les rabbins. La Kabbale ne sera jamais interdite, mais son enseignement sera beaucoup plus encadré.
À compter de la fin du XVIIe siècle siècle, le judaïsme devient donc très méfiant à l'égard de la mystique et du messianisme, et développe un durcissement doctrinal notable.
C'est contre cette relative "sècheresse" de la vie religieuse que se développera la réaction hassidique du Baal Shem Tov, au XVIIIe siècle. Le Hassidisme peut donc être compris comme un produit indirect de la prédication de Sabbataï Tsevi.
Pour le Sabbatianisme [modifier]
En Europe, les espoirs nés de la prédication de Sabbataï Tsevi n'avaient pas totalement disparu, et ce sont ces souvenirs qui expliquent la résurgence partielle du mouvement, dans l'Europe Orientale du XVIIIe siècle, sous la conduite d'un nouveau Messie auto-proclamé : Jacob Franck.
En Turquie, certains décidèrent de rester fidèles à Sabbataï Tsevi et le suivirent dans sa conversion. Ils pratiquent encore une religion officiellement musulmane, mais qui est en fait un mélange d'influences juives et musulmanes, avec même certains apports chrétiens. Ce sont les Sabbatéens ou Dönme.
Liens internes [modifier]
* Sabbatéens
* Jacob Franck
* La Kabbale
Liens externes [modifier]
Site sur Sabbataï Tsevi
Bibiographie [modifier]
Gershom Scholem lui a consacré une biographie : Sabbataï Tsevi - le Messie mystique 1626-1676 - Chez Verdier - Novembre 1997.
* Erol Haker, From Istanbul to Jerusalem. The Itinerary of a Young Turkish Jew, The Isis Press, Istanbul, 2000.
Sur la mystique juive, le messianisme et la kabbale, voir:
* Yehouda Liebes, Studies in Jewish Muth and Jewish Messianism, State University of New- York Press, Now York, 1993,
* Gershom Sholem, Aux origines religieuses du judaïsme laïque. De la mystique aux lumières, Calman-Lévy, Paris, 2000.
* Le messianisme juif, Calman-Lévy, Paris, 1974.
* La Kabbale et sa symbolique, Payot, Paris, 1966
* Les grands courants de la mystique juive, Payot, Paris, 1960
* Paul Vuilliaud, La kabbale juive, histoire et doctrine, E. Noury, Paris, 1923.
Gouffre
Entre les deux individus:
Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov
et
Joseph Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov (le fils de ce dernier)
on remarque une inversion stricte dans l'attitude philosophique.
On pourrait se demander si l'écart entre ces deux philosophes, en tant que leur relation filiale détermine les contenus de leurs doctrines, rappelle a raison celui qui sépare l'hypothétique et mystérieux Socrate du très public et bien conservé Platon.
L'impossibilité de trouver facilement des informations sur le père, le plus caustique et le plus critique des deux, nous met dans la position critique ou il faut éviter de le mystifier sans pour autant évincer son influence sur son fils.
On remarquera que le métissage des cultures, malgré les joutes intellectuelles en jeu, est complet.
Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov
et
Joseph Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov (le fils de ce dernier)
on remarque une inversion stricte dans l'attitude philosophique.
On pourrait se demander si l'écart entre ces deux philosophes, en tant que leur relation filiale détermine les contenus de leurs doctrines, rappelle a raison celui qui sépare l'hypothétique et mystérieux Socrate du très public et bien conservé Platon.
L'impossibilité de trouver facilement des informations sur le père, le plus caustique et le plus critique des deux, nous met dans la position critique ou il faut éviter de le mystifier sans pour autant évincer son influence sur son fils.
On remarquera que le métissage des cultures, malgré les joutes intellectuelles en jeu, est complet.
Libellés :
Synthèse Analytique et Liens Anarchiques
Joseph Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov
(from Encyclopedia Britannica)
Joseph ben Shem Tov ibn Shem TovJewish philosopher and physician
Main
born c. 1400 died c. 1480
Jewish philosopher and Castilian court physician who attempted to mediate the disdain shown for philosophy by contemporary Jewish scholars by undertaking a reconciliation of Aristotelian ethical philosophy with Jewish religious thought, best exemplified by his influential Kevod Elohim (written 1442; “The Glory of God”). Here he expounded his belief that answers sought through philosophical inquiry can be valuable in one’s quest for religious knowledge and that even religious principles should be subjected to such inquiry. Although as a philosopher he advocated intellectual pursuits, Joseph maintained that the immortality of the soul was assured not by intellectual development but by conscientious religious observance. He also upheld the value of mysticism and intuition in the understanding of religious precepts.
Joseph ben Shem Tov ibn Shem TovJewish philosopher and physician
Main
born c. 1400 died c. 1480
Jewish philosopher and Castilian court physician who attempted to mediate the disdain shown for philosophy by contemporary Jewish scholars by undertaking a reconciliation of Aristotelian ethical philosophy with Jewish religious thought, best exemplified by his influential Kevod Elohim (written 1442; “The Glory of God”). Here he expounded his belief that answers sought through philosophical inquiry can be valuable in one’s quest for religious knowledge and that even religious principles should be subjected to such inquiry. Although as a philosopher he advocated intellectual pursuits, Joseph maintained that the immortality of the soul was assured not by intellectual development but by conscientious religious observance. He also upheld the value of mysticism and intuition in the understanding of religious precepts.
Kalonymos
Shem Tov
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Shem Tov est un nom hébraïque, signifiant le Bon Nom, c'est-à-dire la bonne renommée. On dit que certains d'entre eux sont d'ascendance davidique.
Les guérisseurs sont souvent désignés comme "porteurs de bonne renommée (Baal Shem Tov), d'où le surnom du plus célèbre d'entre eux, Israël ben Eliezer, le fondateur du Hassidisme.
Le nom fut porté par de nombreux Juifs, éventuellement sous sa forme hellénisée de Kalonymos, et devint un patronyme au fil du temps Kalman, Kalmann ou orthographes apparentées.
Sommaire
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* 1 La famille ibn Shem Tov
* 2 Shem Tov Ben Joseph Falaquera
* 3 Shem Tov ben Shem Tov ben Meïr
* 4 Autres Shem Tov
* 5 Voir aussi
La famille ibn Shem Tov [modifier]
La famille Shem Tov est un exemple typique de l'évolution de l'attitude du Judaïsme envers la philosophie
Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov (c. 1380–1441) était un kabbaliste, et farouche opposant à la philosophie grecque. Dans son Sefer ha-Emounot (Livre des Croyances), il attaque non seulement les rationnalistes "extrémistes", comme Isaac Albalag ou Gersonide, mais encore plus durement Maïmonide lui-même.
* à ne pas confondre avec Shem Tov Ben Joseph Falaquera, cf. ci-dessous
Joseph ben Shem Tov ibn Shem Tov, son fils, (mort c. 1480) fut au contraire un grand amirateur tant de Maïmonide que d'Aristote, et tenta de réhabiliter la philosophie en améliorant ses rapports avec la religion orthodoxe. Il essaya notamment de démontrer qu'Aristote croyait en réalité à la providence individuelle, et que lorsqu'Aristote disait que le bonheur se trouve dans la contemplation, il ne pensait qu'à ce monde-ci, ne contredisant pas le bonheur atteignible dans (ce monde-ci et) l'autre monde par l'observance de la Torah.
Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov, son petit-fils, poursuivit la voie empruntée par son père, en écrivant un commentaire au Guide, rédigé vers 1488, dans lequel il défend Maïmonide contre les attaques de Hasdaï Crescas.
Shem Tov Ben Joseph Falaquera [modifier]
Rabbin et philosophe espagnol du XIIIe siècle (c. 1225- c. 1295), on n'a de lui que de rares éléments biographiques
Il est avant tout connu comme un traducteur prolifique, notamment du Mekor Hayim de Salomon ibn Gabirol de l'Arabe vers l'Hébreu, mais il a également traité de philosophie, d'éthique et de psychologie.
Son oeuve la mieux connue est le Moreh ha Moreh, commentaire du Guide de Maïmonide, qui se veut plus fidèle à l'original arabe qu'à la traduction d'Ibn Tibbon, et où il cite de nombreuses sources arabes, notamment Averroès, dont les idées se rapprochent de celles du Maître.
Il a également écrit Iggeret ha-Vikou'ah, Epitre de la disputation, qui reproduit un dialogue entre un pro- et un anti-philosophe. Il justifie l'avis du philosophe.
Il ne se rattache pas vraiment à un "courant de pensée" : dans son Sefer haNefesh (Livre de l'âme), il suit Avicenne, mais dans ouvrage encyclopédique De'ot haFilosofim (Opinions des Philosophes), il suit Averroès.
Shem Tov ben Shem Tov ben Meïr [modifier]
Philosophe et traducteur provençal, il naquit à Arles en 1286 et mourut vers 1328.
Membre d'une importante famille provençale (lui-même et son père étaient appelés Nassi (prince) par leurs contemporains), il s'établit à Avignon en 1314, et se lia à Robert d'Anjou, qui l'envoya à Rome, où il fut si apprécié que lorsque sa famille lui demanda de rentrer en Provence, le poète Immanuel ben Salomon écrivit au Nassi salomon d'Arles pour protester contre ce retour, au nom de toute la communauté juive d'Italie. Il aurait plaidé la cause des Juifs auprès du pape, mais cette donnée est soumise à caution.
Il étudia la philosophie et la littérature rabbinique à Salon, sous la direction de Senior Astruc de Noves et Moïse ben Salomon de Beaucaire, ainsi que la médecine, bien qu'il ne semble pas l'avoir pratiquée.
Il fut lié un temps à Joseph ibn Caspi, mais divergea fortement de lui après avoir lu ses commentaires ('Tirat Kessef').
Il est lui-même l'auteur d'une importante quantité d'œuvres, dont le Even Bo'han, traité d'éthique rédigé en 1322.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Shem Tov est un nom hébraïque, signifiant le Bon Nom, c'est-à-dire la bonne renommée. On dit que certains d'entre eux sont d'ascendance davidique.
Les guérisseurs sont souvent désignés comme "porteurs de bonne renommée (Baal Shem Tov), d'où le surnom du plus célèbre d'entre eux, Israël ben Eliezer, le fondateur du Hassidisme.
Le nom fut porté par de nombreux Juifs, éventuellement sous sa forme hellénisée de Kalonymos, et devint un patronyme au fil du temps Kalman, Kalmann ou orthographes apparentées.
Sommaire
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* 1 La famille ibn Shem Tov
* 2 Shem Tov Ben Joseph Falaquera
* 3 Shem Tov ben Shem Tov ben Meïr
* 4 Autres Shem Tov
* 5 Voir aussi
La famille ibn Shem Tov [modifier]
La famille Shem Tov est un exemple typique de l'évolution de l'attitude du Judaïsme envers la philosophie
Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov (c. 1380–1441) était un kabbaliste, et farouche opposant à la philosophie grecque. Dans son Sefer ha-Emounot (Livre des Croyances), il attaque non seulement les rationnalistes "extrémistes", comme Isaac Albalag ou Gersonide, mais encore plus durement Maïmonide lui-même.
* à ne pas confondre avec Shem Tov Ben Joseph Falaquera, cf. ci-dessous
Joseph ben Shem Tov ibn Shem Tov, son fils, (mort c. 1480) fut au contraire un grand amirateur tant de Maïmonide que d'Aristote, et tenta de réhabiliter la philosophie en améliorant ses rapports avec la religion orthodoxe. Il essaya notamment de démontrer qu'Aristote croyait en réalité à la providence individuelle, et que lorsqu'Aristote disait que le bonheur se trouve dans la contemplation, il ne pensait qu'à ce monde-ci, ne contredisant pas le bonheur atteignible dans (ce monde-ci et) l'autre monde par l'observance de la Torah.
Shem Tov ben Joseph ibn Shem Tov, son petit-fils, poursuivit la voie empruntée par son père, en écrivant un commentaire au Guide, rédigé vers 1488, dans lequel il défend Maïmonide contre les attaques de Hasdaï Crescas.
Shem Tov Ben Joseph Falaquera [modifier]
Rabbin et philosophe espagnol du XIIIe siècle (c. 1225- c. 1295), on n'a de lui que de rares éléments biographiques
Il est avant tout connu comme un traducteur prolifique, notamment du Mekor Hayim de Salomon ibn Gabirol de l'Arabe vers l'Hébreu, mais il a également traité de philosophie, d'éthique et de psychologie.
Son oeuve la mieux connue est le Moreh ha Moreh, commentaire du Guide de Maïmonide, qui se veut plus fidèle à l'original arabe qu'à la traduction d'Ibn Tibbon, et où il cite de nombreuses sources arabes, notamment Averroès, dont les idées se rapprochent de celles du Maître.
Il a également écrit Iggeret ha-Vikou'ah, Epitre de la disputation, qui reproduit un dialogue entre un pro- et un anti-philosophe. Il justifie l'avis du philosophe.
Il ne se rattache pas vraiment à un "courant de pensée" : dans son Sefer haNefesh (Livre de l'âme), il suit Avicenne, mais dans ouvrage encyclopédique De'ot haFilosofim (Opinions des Philosophes), il suit Averroès.
Shem Tov ben Shem Tov ben Meïr [modifier]
Philosophe et traducteur provençal, il naquit à Arles en 1286 et mourut vers 1328.
Membre d'une importante famille provençale (lui-même et son père étaient appelés Nassi (prince) par leurs contemporains), il s'établit à Avignon en 1314, et se lia à Robert d'Anjou, qui l'envoya à Rome, où il fut si apprécié que lorsque sa famille lui demanda de rentrer en Provence, le poète Immanuel ben Salomon écrivit au Nassi salomon d'Arles pour protester contre ce retour, au nom de toute la communauté juive d'Italie. Il aurait plaidé la cause des Juifs auprès du pape, mais cette donnée est soumise à caution.
Il étudia la philosophie et la littérature rabbinique à Salon, sous la direction de Senior Astruc de Noves et Moïse ben Salomon de Beaucaire, ainsi que la médecine, bien qu'il ne semble pas l'avoir pratiquée.
Il fut lié un temps à Joseph ibn Caspi, mais divergea fortement de lui après avoir lu ses commentaires ('Tirat Kessef').
Il est lui-même l'auteur d'une importante quantité d'œuvres, dont le Even Bo'han, traité d'éthique rédigé en 1322.
Issac Louria
Isaac Louria
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Rabbi Isaac Ashkenazi de Louria ou Loria (Jérusalem 1534- Safed 1572), rabbin et kabbaliste, est considéré comme le penseur le plus profond du mysticisme juif parmi les plus grands et les plus célèbres, et le fondateur de l'école kabbalistique de Safed. Il fut même identifié par certains Sages comme étant le Machia`h ben Yossef.
On le connaît aussi sous le nom de Ari zal' hakadosh, le saint lion, de mémoire bénie. (Ari signifie "lion" en Hébreu, mais il s'agit ici de l'acrostiche de haEloqi Rabbi Yi'tshaq, le divin Rabbi Isaac. Za"l signifie "sa mémoire est en bénédiction".)
Sommaire
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* 1 Biographie
o 1.1 Sa vie à Safed
o 1.2 Sa doctrine
o 1.3 Son Œuvre
* 2 Commentaires de la pensée lourianique
Biographie [modifier]
Isaac Luria naît à Jérusalem. Son père, ashkénaze d'Europe centrale, y aurait immigré après son mariage avec une séfarade. À la mort prématurée de celui-ci, le jeune Isaac est élevé par sa mère, qui émigre en Égypte où son frère, Mordekhaï Frances, riche négociant, est installé.
L'année de ce déménagement est incertaine. D'après son propre témoignagne, il aurait étudié à Jérusalem auprès du kabbaliste Kalonymos. Cependant, la tradition orale situe son arrivée chez son oncle à l'âge de sept ans. Louria étudia dans une yéchiva sous la direction de David ben Salomon ibn Abi Zimra et son successeur. Il s'y montra exceptionnellement doué, survenant à ses besoins grâce au commerce et au négoce.
A 15 ans, il épousa la fille de son oncle, après quoi les époux se retirèrent dans une île déserte sur le Nil qui appartenait à son oncle et beau-père. Isaac Louria s’y consacra principalement au Zohar et aux œuvres kabbalistiques antérieures, mena une vie d'ascèse et commença à avoir des visions.
En 1569, à la suite d'un appel intérieur, il s'installa à Safed. Jouissant rapidement d'une forte réputation de poète mystique, il commença à enseigner la Kabbale en académie, et à prêcher dans les synagogues. S'intéressant particulièrement aux idées de Moïse Cordovero, il étudia la Kabbale avec lui jusqu'à la mort de celui-ci.
Lui-même mourut à Safed, au cours d’une épidémie, deux ans plus tard.
Isaac Louia fut extrêmement révéré, ses disciples le créditaient de nombreux miracles, et le considéraient comme un saint (elohi, “divin”, n’est pas un terme honorifique fréquent dans le judaïsme. Il n’apparaît en réalité que pour lui.)
Sa vie à Safed [modifier]
Louria y organisa la vie de ses disciples qui s'établirent dans des quartiers isolés.
Le matin du Shabbat, il organisait des processions pour aller recueillir l'esprit éthéré de la reine de Chabbat dans les champs voisins.
Après celles-ci, Louria donnait en général des explications sur sa doctrine.
Sa doctrine [modifier]
Sa conception du monde est extrêmement influencée par les questions qui traversent la communauté à l'époque, traumatisée par les expulsions d'Espagne et les méfaits de l'Inquisition. Isaac Louria y trouve des explications étonnantes mais cohérentes, et entrevoit la fin des souffrances du peuple juif, ce qui explique le succès de ses thèses, et la vitesse à laquelle elles se sont propagées.
Aux massacres, il répond que la mort physique n'est qu'une étape et que la vie de chacun sur terre a un but.
Il explique que les fautes des hommes entachent le Messie et retardent sa venue. Subséquemment, un rite de purification permettra de la hâter.
On peut retenir trois concepts clefs de sa doctrine:
* Le tsimtsoum ou retrait (plutôt contraction) : retrait de Dieu d'une partie du monde pour laisser place à un vide où l'Eternel par l'intermédiaire d'un rayon procédera à la création en alimentant dix réceptacles appelés sefirot qui seront à l'origine de la vie et de la création.
* La chevirat hakelim ou brisure des vases: A cette création parfaite initiale fut ajouté un rayon en ligne droite appelé homme primordial que ne purent contenir les réceptables de la lumière divine. Ils se brisèrent donc libérant la lumière divine sous forme d'étincelles, de copeaux qui se répartirent dans le monde.
* Le tiqoun ou réparation: c'est à l'homme qu'incombe la tâche de réparer les vases. Pour ce faire, l'homme doit agir à l'intérieur de lui même pour faire le tri, rassembler les étincelles et que le peuple d'Israël la brisure originelle
* Ses enseignements ont largement influencé Sabbataï Tsevi au XVIIe siècle.
Son Œuvre [modifier]
Isaac Louria n’a rien écrit lui-même, tout ce qu’on connaît de lui a été consigné par ses disciples, les comptes-rendus étant souvent contradictoires et peu fiables. On considère les plus probantes comme étant celles de Haïm Vital (1542-1620).
Parmi ses œuvres, mentionnons :
* livre de l'Arbre de Vie (Sefer Ets Hayyim)
* Livre des visions (Sefer haHetionot)
* Livres des transformations (Sefer haGilulim)
* Choulhan Aroukh Shel haRav Yitzhak Louria, commentaire sur l'ouvrage de Yossef Karo
* Or’hot Tsaddikim
* Patora de Abba
Son enseignement franchit rapidement les frontières d'abord celles du Moyen Orient puis de l'Euope de l'Ouest par l'Italie pour enfin parvenir aux communautés d'Europe Centrale.
De nombreux ouvrage de vulgarisation de son Œuvre ont fleuri jusqu'au XVIIe siècle.
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Rabbi Isaac Ashkenazi de Louria ou Loria (Jérusalem 1534- Safed 1572), rabbin et kabbaliste, est considéré comme le penseur le plus profond du mysticisme juif parmi les plus grands et les plus célèbres, et le fondateur de l'école kabbalistique de Safed. Il fut même identifié par certains Sages comme étant le Machia`h ben Yossef.
On le connaît aussi sous le nom de Ari zal' hakadosh, le saint lion, de mémoire bénie. (Ari signifie "lion" en Hébreu, mais il s'agit ici de l'acrostiche de haEloqi Rabbi Yi'tshaq, le divin Rabbi Isaac. Za"l signifie "sa mémoire est en bénédiction".)
Sommaire
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* 1 Biographie
o 1.1 Sa vie à Safed
o 1.2 Sa doctrine
o 1.3 Son Œuvre
* 2 Commentaires de la pensée lourianique
Biographie [modifier]
Isaac Luria naît à Jérusalem. Son père, ashkénaze d'Europe centrale, y aurait immigré après son mariage avec une séfarade. À la mort prématurée de celui-ci, le jeune Isaac est élevé par sa mère, qui émigre en Égypte où son frère, Mordekhaï Frances, riche négociant, est installé.
L'année de ce déménagement est incertaine. D'après son propre témoignagne, il aurait étudié à Jérusalem auprès du kabbaliste Kalonymos. Cependant, la tradition orale situe son arrivée chez son oncle à l'âge de sept ans. Louria étudia dans une yéchiva sous la direction de David ben Salomon ibn Abi Zimra et son successeur. Il s'y montra exceptionnellement doué, survenant à ses besoins grâce au commerce et au négoce.
A 15 ans, il épousa la fille de son oncle, après quoi les époux se retirèrent dans une île déserte sur le Nil qui appartenait à son oncle et beau-père. Isaac Louria s’y consacra principalement au Zohar et aux œuvres kabbalistiques antérieures, mena une vie d'ascèse et commença à avoir des visions.
En 1569, à la suite d'un appel intérieur, il s'installa à Safed. Jouissant rapidement d'une forte réputation de poète mystique, il commença à enseigner la Kabbale en académie, et à prêcher dans les synagogues. S'intéressant particulièrement aux idées de Moïse Cordovero, il étudia la Kabbale avec lui jusqu'à la mort de celui-ci.
Lui-même mourut à Safed, au cours d’une épidémie, deux ans plus tard.
Isaac Louia fut extrêmement révéré, ses disciples le créditaient de nombreux miracles, et le considéraient comme un saint (elohi, “divin”, n’est pas un terme honorifique fréquent dans le judaïsme. Il n’apparaît en réalité que pour lui.)
Sa vie à Safed [modifier]
Louria y organisa la vie de ses disciples qui s'établirent dans des quartiers isolés.
Le matin du Shabbat, il organisait des processions pour aller recueillir l'esprit éthéré de la reine de Chabbat dans les champs voisins.
Après celles-ci, Louria donnait en général des explications sur sa doctrine.
Sa doctrine [modifier]
Sa conception du monde est extrêmement influencée par les questions qui traversent la communauté à l'époque, traumatisée par les expulsions d'Espagne et les méfaits de l'Inquisition. Isaac Louria y trouve des explications étonnantes mais cohérentes, et entrevoit la fin des souffrances du peuple juif, ce qui explique le succès de ses thèses, et la vitesse à laquelle elles se sont propagées.
Aux massacres, il répond que la mort physique n'est qu'une étape et que la vie de chacun sur terre a un but.
Il explique que les fautes des hommes entachent le Messie et retardent sa venue. Subséquemment, un rite de purification permettra de la hâter.
On peut retenir trois concepts clefs de sa doctrine:
* Le tsimtsoum ou retrait (plutôt contraction) : retrait de Dieu d'une partie du monde pour laisser place à un vide où l'Eternel par l'intermédiaire d'un rayon procédera à la création en alimentant dix réceptacles appelés sefirot qui seront à l'origine de la vie et de la création.
* La chevirat hakelim ou brisure des vases: A cette création parfaite initiale fut ajouté un rayon en ligne droite appelé homme primordial que ne purent contenir les réceptables de la lumière divine. Ils se brisèrent donc libérant la lumière divine sous forme d'étincelles, de copeaux qui se répartirent dans le monde.
* Le tiqoun ou réparation: c'est à l'homme qu'incombe la tâche de réparer les vases. Pour ce faire, l'homme doit agir à l'intérieur de lui même pour faire le tri, rassembler les étincelles et que le peuple d'Israël la brisure originelle
* Ses enseignements ont largement influencé Sabbataï Tsevi au XVIIe siècle.
Son Œuvre [modifier]
Isaac Louria n’a rien écrit lui-même, tout ce qu’on connaît de lui a été consigné par ses disciples, les comptes-rendus étant souvent contradictoires et peu fiables. On considère les plus probantes comme étant celles de Haïm Vital (1542-1620).
Parmi ses œuvres, mentionnons :
* livre de l'Arbre de Vie (Sefer Ets Hayyim)
* Livre des visions (Sefer haHetionot)
* Livres des transformations (Sefer haGilulim)
* Choulhan Aroukh Shel haRav Yitzhak Louria, commentaire sur l'ouvrage de Yossef Karo
* Or’hot Tsaddikim
* Patora de Abba
Son enseignement franchit rapidement les frontières d'abord celles du Moyen Orient puis de l'Euope de l'Ouest par l'Italie pour enfin parvenir aux communautés d'Europe Centrale.
De nombreux ouvrage de vulgarisation de son Œuvre ont fleuri jusqu'au XVIIe siècle.
Max Deutsch
Max Deutsch
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Max Deutsch (né le 17 novembre 1892 à Vienne et décédé le 22 novembre 1982 à Paris) était un compositeur, chef d'orchestre et professeur de musique franco-autrichien.
Élève d'Arnold Schönberg, il fonde en 1923 son propre ensemble instrumental à Berlin, puis en 1925 le théâtre Der Jüdische Spiegel (Le miroir juif) à Paris, d'où furent lancés de nombreux compositeurs (tels que Arnold Schönberg, Anton Webern, et Alban Berg). De 1940 à 1945, Deutsch servit au sein de la Légion étrangère.
À Paris, parmi ses étudiants, on comptera György Kurtág, Luis de Pablo, Ahmed Essyad ainsi que le critique musical Heinz-Klaus Metzger.
Ses œuvres [modifier]
* Symphonie cinématographique en cinq mouvements pour le film allemand Der Schutz, une première en 1923
* Apothéose, opéra de 1972
* La Fuite, légende damatique
* Prière pour nos autres mortels symphonie chorale sur un texte de Charles Péguy
* deux autres symphonies.
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Max Deutsch (né le 17 novembre 1892 à Vienne et décédé le 22 novembre 1982 à Paris) était un compositeur, chef d'orchestre et professeur de musique franco-autrichien.
Élève d'Arnold Schönberg, il fonde en 1923 son propre ensemble instrumental à Berlin, puis en 1925 le théâtre Der Jüdische Spiegel (Le miroir juif) à Paris, d'où furent lancés de nombreux compositeurs (tels que Arnold Schönberg, Anton Webern, et Alban Berg). De 1940 à 1945, Deutsch servit au sein de la Légion étrangère.
À Paris, parmi ses étudiants, on comptera György Kurtág, Luis de Pablo, Ahmed Essyad ainsi que le critique musical Heinz-Klaus Metzger.
Ses œuvres [modifier]
* Symphonie cinématographique en cinq mouvements pour le film allemand Der Schutz, une première en 1923
* Apothéose, opéra de 1972
* La Fuite, légende damatique
* Prière pour nos autres mortels symphonie chorale sur un texte de Charles Péguy
* deux autres symphonies.
Ahmed Essyad
AHMED ESSYAD
La vocation de ce compositeur français d'origine marocaine - il naît en 1939 à Salé (prés de Rabat) - se déclare lors d'un concert où il entend pour la première fois les Suites pour violoncelle seul de Bach. Il s'inscrit alors au Conservatoire de Rabat, où il accomplit ses études avant de se rendre en 1962 en France, où il devient l'élève de Max Deutsch (lui-même disciple de Schönberg). Auprès de lui, Ahmed Essyad acquiert la rigueur de l'écriture, la lucidité du savoir, l'irrespectueux respect des leçons des grands maîtres du passé. C'est ainsi qu'ayant choisi sa filiation il apprend à s'inscrire dans une tradition, sans pour autant s'en faire l'écho. Mais l'immersion passionnée d'Essyad dans la musique européenne ne sera jamais exclusive.Attaché à ses racines arabo-berbères et à la particularité culturelle de la musique de son pays - l'oralité - il n'aura de cesse de concilier le geste musical et le signe de l'écriture afin de dépasser les contingences de l'un et de l'autre.Sa première œuvre, sérielle, est une cantate pour voix, violon et violoncelle, Yasmina (1965), d'obédience encore schönbergienne. Mais déjà est présente dans ces pages la souplesse d'un discours dont la liberté ira en s'affirmant dans les œuvres à venir.(...)
La vocation de ce compositeur français d'origine marocaine - il naît en 1939 à Salé (prés de Rabat) - se déclare lors d'un concert où il entend pour la première fois les Suites pour violoncelle seul de Bach. Il s'inscrit alors au Conservatoire de Rabat, où il accomplit ses études avant de se rendre en 1962 en France, où il devient l'élève de Max Deutsch (lui-même disciple de Schönberg). Auprès de lui, Ahmed Essyad acquiert la rigueur de l'écriture, la lucidité du savoir, l'irrespectueux respect des leçons des grands maîtres du passé. C'est ainsi qu'ayant choisi sa filiation il apprend à s'inscrire dans une tradition, sans pour autant s'en faire l'écho. Mais l'immersion passionnée d'Essyad dans la musique européenne ne sera jamais exclusive.Attaché à ses racines arabo-berbères et à la particularité culturelle de la musique de son pays - l'oralité - il n'aura de cesse de concilier le geste musical et le signe de l'écriture afin de dépasser les contingences de l'un et de l'autre.Sa première œuvre, sérielle, est une cantate pour voix, violon et violoncelle, Yasmina (1965), d'obédience encore schönbergienne. Mais déjà est présente dans ces pages la souplesse d'un discours dont la liberté ira en s'affirmant dans les œuvres à venir.(...)
Raoul Journo
Raoul Journo
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Cet article est une ébauche concernant une personnalité tunisienne et un chanteur ou une chanteuse.
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Raoul Journo, né le 18 janvier 1911 à Tunis et décédé le 22 novembre 2001 à Paris, est un chanteur tunisien et compositeur de musique arabo-andalouse.
De confession juive, Journo est surtout connu pour ses talils, des compliments et vœux adressés aux invités lors d'une réjouissance (mariage, Bar Mitsvah, circoncision, pèlerinage, etc.), à tel point qu'aujourd'hui encore, ses textes et musiques sont repris entièrement par les orchestres lors de ce type de soirées.
Après son départ pour la France en 1965, il retournera en Tunisie à plusieurs reprises.
Journo a marqué la culture juive aussi bien en Tunisie, qu'en Israël ou en France où les airs de ses chansons sont, avec ceux de Farid El Atrache, parmi les plus utilisés pour les prières traditionnelles juives.
À sa mort, Raoul Journo est inhumé à Jérusalem.
Bibliographie [modifier]
* Raoul Journo, Ma vie par ma fille Flavie, éd. Biblieurope, Paris, 2002
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De confession juive, Journo est surtout connu pour ses talils, des compliments et vœux adressés aux invités lors d'une réjouissance (mariage, Bar Mitsvah, circoncision, pèlerinage, etc.), à tel point qu'aujourd'hui encore, ses textes et musiques sont repris entièrement par les orchestres lors de ce type de soirées.
Après son départ pour la France en 1965, il retournera en Tunisie à plusieurs reprises.
Journo a marqué la culture juive aussi bien en Tunisie, qu'en Israël ou en France où les airs de ses chansons sont, avec ceux de Farid El Atrache, parmi les plus utilisés pour les prières traditionnelles juives.
À sa mort, Raoul Journo est inhumé à Jérusalem.
Bibliographie [modifier]
* Raoul Journo, Ma vie par ma fille Flavie, éd. Biblieurope, Paris, 2002
Cantillation
Cantillation
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Cet article est une ébauche concernant le judaïsme.
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Religion
Religions abrahamiques :
Judaïsme - Christianisme - Islam
Le judaïsme se base sur la Torah, dictée selon la tradition au Père des prophètes, Moïse, par le Dieu Un et Unique qui a créé le monde et fait sortir les enfants d'Israël fils d'Isaac fils d'Abraham, de la terre d'Égypte
Cet article fait partie de la série sur le
Judaïsme
La cantillation est la façon liturgique de chanter (et non de réciter) les textes de la Torah. Elle se pratique à chaque lecture de la Torah dans les offices des fêtes et de la semaine. Pour ce faire, des "signes de cantillation" apposés discrètement au texte, guident le Hazzan, le ministre-officiant. Plusieurs maîtres du judaïsme, dont Rachi se sont penchés sur le système de signes et sur la pérennité de cet aspect, considéré comme sacré. Aujourd'hui, la cantillation varie selon les rites des communautés juives.
Le chant est retranscrit par ces signes dans la version massorti de la Bible hébraïque (le Tanakh) avec les voyelles et les signes de cantillation. En hébreu ils sont connus sous le nom de טעמי המקרא, ta`améi ha-mikra ou simplement טעמים, té`amim. Certains de ces signes se retrouvent aussi dans les manuscrits médiévaux de la Michna.
Les motifs musicaux signifiés par ces marques sont nommés nigoun et טראָפ trop en Yiddish. la première fonction de ces signes de cantillation est de guider le chant des textes sacrés pendant les offices. Chaque mot du texte quasiment est associé à une phrase musicale. Mais en réalité, c'est plus complexe car certains mots ont deux signes et la cantillation dépend du contexte.
Il y a plusieurs groupes de phrases musicales. On les choisit en fonction de la partie de Bible que l'on chante. De plus, la musique varie selon les traditions des communautés juives et même selon les styles individuels.
Les signes de cantillation fournissent aussi des informations sur la structure syntaxique du texte et ils sont considérés comme des commentaires en eux-mêmes, par certains, soulignant d'importantes idées par la musique. Ils ne sont donc pas distribués au hasard et suivent une grammaire spécifique. Le mot ta'am signifie "goût" ou "sens", qui peut éclairer un passage.
Le système actuel provient de la Massorah de Tibériade. Les caractères sont intégrés en Unicode du signe 0591 jusqu'à 05AF dans le jeu de l'alphabet hébreu.
Sommaire
[masquer]
* 1 Les fonctions des signes
o 1.1 Fonction syntaxique
o 1.2 Fonction phonétique
o 1.3 Fonction musicale
o 1.4 Notes et références
o 1.5 Liens externes
Les fonctions des signes [modifier]
On distingue trois fonctions :
* Syntaxe : Ils divisent les versets bibliques en plus petites unités de compréhension (ils sont donc une source parfois importante d'exégèse). C'est grâce à la combinaison de ces signes que l'on peut savoir si les mots font partie de la même phrase. Une hiérarchie de signes de diverses forces découpe les versets en phrases. Cet aspect peut rappeler la fonction de la ponctuation moderne avec ses virgules, tirets, points-virgules et points.
* Phonétique : La plupart des signes de cantillation indiquent la syllabe spécifique où placer un accent tonique.
* Musique : Les signes ont des valeurs musicales. La Bible ne se récite pas mais se chante. L'expérience du texte se charge de sens particuliers.
Les Psaumes, les Proverbes et le livre de Job : Dans ces trois livres (poétiques), plus récents, la cantillation se fait par un système différent. La plupart des signes semblent identiques mais leur fonction diffère complètement ; d'ailleurs, peu de ces signes conservent le même usage que dans le reste du Tanakh. Les récits courts au début et à la fin du Livre de Job utilisent le système ""normal", mais le corps de livre en utilise un autre. Pour cette raison, ces trois livres sont appelés "Sifrei `Emet", livre de vérité. Le mot "Emet" signifiant la Vérité est un acronyme de "`lyov", "Michlé" et "Téhilim".
Fonction syntaxique [modifier]
En général, chaque mot du Tanakh a un signe de cantillation[1].
En général, chaque mot du Tanakh est associé avec un signe, qui peut être "rupture" montrant la coupure (la fin de la phrase) avec le texte qui suit, ou un "liant" accolant deux mots comme un "coulé" en musique.
Il y a quatre niveaux de "rupture", classés par importance.
1. Le premier niveau, nommé [niveau des signes] "Empereurs", figurés par le signe sof passouk (littéralement "fin de verset") évidemment en fin de verset, et atnakh (ou "etnakhta") marquant le milieu du verset.
Sof passouk en vert
Etnakhta ou atnakh en vert
1. Le deuxième niveau, nommé "Rois". Ce niveau avec le signe zaqef katan (il devient zaqef gadol quand il est seul). Il est remplacé par tifkha à côté d'un sof passouk' ou atnakh. Un niveau de séparation plus fort est utilisé dans les très longs versets : segol. Quand il apparaît seul, il peut être remplacé par chalchélèt.
Zakef katan en vert
Zakef gadol en vert
Tifkha en vert
Ségol en vert
Chalchélèt en vert
1. Le troisième niveau, celui des "ducs". Ce niveau utilise revia. Mais pour des raisons "musicales", il est remplacé par zarka quand il est à proximité de segol, et par pachta ou yetiv à côté de zakef, et par tevir à côté de tifkha.
Mounakh révia en vert
Zarka en vert
Pashta en vert
Tévir en vert
1. Le quatrième niveau, nommé "Comtes". On trouve généralement les signes de ce niveau dans les versets les plus longs. Ils ont tendance à s'amasser près du début du demi-verset. Pour des raisons purement musicales, on les chante de façon plus élaborée que les niveaux au-dessus. Ils se nomment pazer, guérèch, gerchayim, telichah guédolah, mounakh légarméh et karné farah.
Pazer en vert
Guéresh en vert
Gershayim en vert
Télicha guédolah en vert
Karné farah en vert
La séparation habituelle est mounakh. Selon la rupture qui suit, elle peut être remplacée par merkha, mahpakh, darga, kadma, télicha ketanah ou yerakh ben yomo.
Mounakh en vert
Merkha en vert
Mahpakh en vert
Télicha ketanah en vert
Yerakh ben Yomo en vert
Merkha Khefoulah en vert
Un autre signe, merkha khefoulah, correspond à un double merkha. Il y a des discussions quant à la nature "liante" de merkha kefoulah, et de son remplacement possible par tevir.
Les ruptures ont une fonction à peu près similaire à la ponctuation dans les langues occidentales. Sof passouk pourrait être arrêt complet, un point et Atnakh serait un point-virgule. Au deuxième niveau, on trouverait les virgules…
Quand deux mots forment une locution comme ""péné hayamim" (la face des eaux), le premier porte invariablement une "liante".
Les signes de cantillation sont souvent importants pour l'interprétation d'un passage. Les mots Kol koré bamidbar (Isaïe 40) pourraient être traduit par :
Sa voix crie dans le désert : "… préparez la voie de Dieu"
;
mais comme le mot "koré" porte un zakef katan (rupture de deuxième niveau), la lecture précédente est fausse, c'est plutôt :
Une voix crie : " dans le désert, … préparez la voie de Dieu "
.
Fonction phonétique [modifier]
La plupart des signes de cantillation sont imprimés sur la lettre consonantique où l'on place l'accent tonique. Cela montre l'endroit de la plus importante note de la phrase musicale. Certains signes se trouvent toujours sur la première ou la dernière consonne d'un mot. Peut-être pour des raisons mélodiques ou pour les distinguer des autres accents de formes voisines. Par exemple : pachta, qui se trouve sur la dernière lettre ressemble à kadma qui se trouve sur la syllabe accentuée.
Certains signes sont écrits et chantés différemment selon que l'accent tonique se trouve dans leur mot ou sur la dernière syllabe. Pachta sur un mot de ce type se dédouble, pour l'accent tonique et pour la dernière syllabe. Guérech se dédouble à moins qu'il ne survienne sur un mot non-accentué sur la dernière syllabe ou qu'il suive kadma (et former avec le nigoun kadma vé'azma).
Fonction musicale [modifier]
Les signes de cantillation formalisent le chant rituel de la Bible. Techniquement, c'est plus une forme de prononciation et d'élocution que de la mélodie, bien qu'elle ne soit pas absente de l'exercice. C'est pourquoi les juifs (comme les musulmans) parlent de récitation et de lecture, comme pour un hymne métrique.
La valeur musicale des signes a le même usage pour les juifs partout dans le monde. Mais les tonalités et la musicalité varient d'une communauté à l'autre, parfois même dans le rite.
commons:Accueil
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Cantillation.
Voici les plus communes :
* Rite ashkenaze :
o Les mélodies polono-lituaniennes, utilisées par les descendants des Juifs d'Europe de l'Est sont les plus répandues dans la diaspora et Israël.
o Les mélodies ashkenazes d'Europe centrale et occidentales ont quasiment disparu du fait de la Shoah mais persistent par endroit, en Angleterre notamment. Elles avaient été transcrites par Johannes Reuchlin comme liturgie juive allemande à l'époque.
* Rite sépharade et mizrahi :
o La mélodie "sépharade de Jérusalem" (Sepharadi-Yerushalmi) d'origine syrienne, est la plus répandue en Israël, et aussi dans les communautés sépharades de diaspora.
o La mélodie marocaine est très commune en France.
o La mélodie hispano-portugaise se trouve en Espagne et au Portugal chez les Sépharades d'Espagne et du Portugal, à Gibraltar, aux Pays-Bas, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Sud.
o D'autres variantes dont les grecques-turques-balkanes, irakiennes, syriennes, égyptiennes sont chantées en Israël et parfois en diaspora.
* La mélodie Italienne est encore en Italie, comme à la synagogue italienne de Jérusalem et celle d'Istanbul.
* La mélodie Yéménite a aussi ses représentants en Israël.
Notes et références [modifier]
1. ↑ Deux exceptions cependant : Une locution reliée par un trait d'union est considérée comme un seul mot. Réciproquement, un long mot peut avoir deux signes, par exemple une "rupture" sur la syllabe accentuée et une "liante", deux syllabes avant, à la place du meteg.
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Religion
Religions abrahamiques :
Judaïsme - Christianisme - Islam
Le judaïsme se base sur la Torah, dictée selon la tradition au Père des prophètes, Moïse, par le Dieu Un et Unique qui a créé le monde et fait sortir les enfants d'Israël fils d'Isaac fils d'Abraham, de la terre d'Égypte
Cet article fait partie de la série sur le
Judaïsme
La cantillation est la façon liturgique de chanter (et non de réciter) les textes de la Torah. Elle se pratique à chaque lecture de la Torah dans les offices des fêtes et de la semaine. Pour ce faire, des "signes de cantillation" apposés discrètement au texte, guident le Hazzan, le ministre-officiant. Plusieurs maîtres du judaïsme, dont Rachi se sont penchés sur le système de signes et sur la pérennité de cet aspect, considéré comme sacré. Aujourd'hui, la cantillation varie selon les rites des communautés juives.
Le chant est retranscrit par ces signes dans la version massorti de la Bible hébraïque (le Tanakh) avec les voyelles et les signes de cantillation. En hébreu ils sont connus sous le nom de טעמי המקרא, ta`améi ha-mikra ou simplement טעמים, té`amim. Certains de ces signes se retrouvent aussi dans les manuscrits médiévaux de la Michna.
Les motifs musicaux signifiés par ces marques sont nommés nigoun et טראָפ trop en Yiddish. la première fonction de ces signes de cantillation est de guider le chant des textes sacrés pendant les offices. Chaque mot du texte quasiment est associé à une phrase musicale. Mais en réalité, c'est plus complexe car certains mots ont deux signes et la cantillation dépend du contexte.
Il y a plusieurs groupes de phrases musicales. On les choisit en fonction de la partie de Bible que l'on chante. De plus, la musique varie selon les traditions des communautés juives et même selon les styles individuels.
Les signes de cantillation fournissent aussi des informations sur la structure syntaxique du texte et ils sont considérés comme des commentaires en eux-mêmes, par certains, soulignant d'importantes idées par la musique. Ils ne sont donc pas distribués au hasard et suivent une grammaire spécifique. Le mot ta'am signifie "goût" ou "sens", qui peut éclairer un passage.
Le système actuel provient de la Massorah de Tibériade. Les caractères sont intégrés en Unicode du signe 0591 jusqu'à 05AF dans le jeu de l'alphabet hébreu.
Sommaire
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* 1 Les fonctions des signes
o 1.1 Fonction syntaxique
o 1.2 Fonction phonétique
o 1.3 Fonction musicale
o 1.4 Notes et références
o 1.5 Liens externes
Les fonctions des signes [modifier]
On distingue trois fonctions :
* Syntaxe : Ils divisent les versets bibliques en plus petites unités de compréhension (ils sont donc une source parfois importante d'exégèse). C'est grâce à la combinaison de ces signes que l'on peut savoir si les mots font partie de la même phrase. Une hiérarchie de signes de diverses forces découpe les versets en phrases. Cet aspect peut rappeler la fonction de la ponctuation moderne avec ses virgules, tirets, points-virgules et points.
* Phonétique : La plupart des signes de cantillation indiquent la syllabe spécifique où placer un accent tonique.
* Musique : Les signes ont des valeurs musicales. La Bible ne se récite pas mais se chante. L'expérience du texte se charge de sens particuliers.
Les Psaumes, les Proverbes et le livre de Job : Dans ces trois livres (poétiques), plus récents, la cantillation se fait par un système différent. La plupart des signes semblent identiques mais leur fonction diffère complètement ; d'ailleurs, peu de ces signes conservent le même usage que dans le reste du Tanakh. Les récits courts au début et à la fin du Livre de Job utilisent le système ""normal", mais le corps de livre en utilise un autre. Pour cette raison, ces trois livres sont appelés "Sifrei `Emet", livre de vérité. Le mot "Emet" signifiant la Vérité est un acronyme de "`lyov", "Michlé" et "Téhilim".
Fonction syntaxique [modifier]
En général, chaque mot du Tanakh a un signe de cantillation[1].
En général, chaque mot du Tanakh est associé avec un signe, qui peut être "rupture" montrant la coupure (la fin de la phrase) avec le texte qui suit, ou un "liant" accolant deux mots comme un "coulé" en musique.
Il y a quatre niveaux de "rupture", classés par importance.
1. Le premier niveau, nommé [niveau des signes] "Empereurs", figurés par le signe sof passouk (littéralement "fin de verset") évidemment en fin de verset, et atnakh (ou "etnakhta") marquant le milieu du verset.
Sof passouk en vert
Etnakhta ou atnakh en vert
1. Le deuxième niveau, nommé "Rois". Ce niveau avec le signe zaqef katan (il devient zaqef gadol quand il est seul). Il est remplacé par tifkha à côté d'un sof passouk' ou atnakh. Un niveau de séparation plus fort est utilisé dans les très longs versets : segol. Quand il apparaît seul, il peut être remplacé par chalchélèt.
Zakef katan en vert
Zakef gadol en vert
Tifkha en vert
Ségol en vert
Chalchélèt en vert
1. Le troisième niveau, celui des "ducs". Ce niveau utilise revia. Mais pour des raisons "musicales", il est remplacé par zarka quand il est à proximité de segol, et par pachta ou yetiv à côté de zakef, et par tevir à côté de tifkha.
Mounakh révia en vert
Zarka en vert
Pashta en vert
Tévir en vert
1. Le quatrième niveau, nommé "Comtes". On trouve généralement les signes de ce niveau dans les versets les plus longs. Ils ont tendance à s'amasser près du début du demi-verset. Pour des raisons purement musicales, on les chante de façon plus élaborée que les niveaux au-dessus. Ils se nomment pazer, guérèch, gerchayim, telichah guédolah, mounakh légarméh et karné farah.
Pazer en vert
Guéresh en vert
Gershayim en vert
Télicha guédolah en vert
Karné farah en vert
La séparation habituelle est mounakh. Selon la rupture qui suit, elle peut être remplacée par merkha, mahpakh, darga, kadma, télicha ketanah ou yerakh ben yomo.
Mounakh en vert
Merkha en vert
Mahpakh en vert
Télicha ketanah en vert
Yerakh ben Yomo en vert
Merkha Khefoulah en vert
Un autre signe, merkha khefoulah, correspond à un double merkha. Il y a des discussions quant à la nature "liante" de merkha kefoulah, et de son remplacement possible par tevir.
Les ruptures ont une fonction à peu près similaire à la ponctuation dans les langues occidentales. Sof passouk pourrait être arrêt complet, un point et Atnakh serait un point-virgule. Au deuxième niveau, on trouverait les virgules…
Quand deux mots forment une locution comme ""péné hayamim" (la face des eaux), le premier porte invariablement une "liante".
Les signes de cantillation sont souvent importants pour l'interprétation d'un passage. Les mots Kol koré bamidbar (Isaïe 40) pourraient être traduit par :
Sa voix crie dans le désert : "… préparez la voie de Dieu"
;
mais comme le mot "koré" porte un zakef katan (rupture de deuxième niveau), la lecture précédente est fausse, c'est plutôt :
Une voix crie : " dans le désert, … préparez la voie de Dieu "
.
Fonction phonétique [modifier]
La plupart des signes de cantillation sont imprimés sur la lettre consonantique où l'on place l'accent tonique. Cela montre l'endroit de la plus importante note de la phrase musicale. Certains signes se trouvent toujours sur la première ou la dernière consonne d'un mot. Peut-être pour des raisons mélodiques ou pour les distinguer des autres accents de formes voisines. Par exemple : pachta, qui se trouve sur la dernière lettre ressemble à kadma qui se trouve sur la syllabe accentuée.
Certains signes sont écrits et chantés différemment selon que l'accent tonique se trouve dans leur mot ou sur la dernière syllabe. Pachta sur un mot de ce type se dédouble, pour l'accent tonique et pour la dernière syllabe. Guérech se dédouble à moins qu'il ne survienne sur un mot non-accentué sur la dernière syllabe ou qu'il suive kadma (et former avec le nigoun kadma vé'azma).
Fonction musicale [modifier]
Les signes de cantillation formalisent le chant rituel de la Bible. Techniquement, c'est plus une forme de prononciation et d'élocution que de la mélodie, bien qu'elle ne soit pas absente de l'exercice. C'est pourquoi les juifs (comme les musulmans) parlent de récitation et de lecture, comme pour un hymne métrique.
La valeur musicale des signes a le même usage pour les juifs partout dans le monde. Mais les tonalités et la musicalité varient d'une communauté à l'autre, parfois même dans le rite.
commons:Accueil
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Cantillation.
Voici les plus communes :
* Rite ashkenaze :
o Les mélodies polono-lituaniennes, utilisées par les descendants des Juifs d'Europe de l'Est sont les plus répandues dans la diaspora et Israël.
o Les mélodies ashkenazes d'Europe centrale et occidentales ont quasiment disparu du fait de la Shoah mais persistent par endroit, en Angleterre notamment. Elles avaient été transcrites par Johannes Reuchlin comme liturgie juive allemande à l'époque.
* Rite sépharade et mizrahi :
o La mélodie "sépharade de Jérusalem" (Sepharadi-Yerushalmi) d'origine syrienne, est la plus répandue en Israël, et aussi dans les communautés sépharades de diaspora.
o La mélodie marocaine est très commune en France.
o La mélodie hispano-portugaise se trouve en Espagne et au Portugal chez les Sépharades d'Espagne et du Portugal, à Gibraltar, aux Pays-Bas, en Angleterre, au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Sud.
o D'autres variantes dont les grecques-turques-balkanes, irakiennes, syriennes, égyptiennes sont chantées en Israël et parfois en diaspora.
* La mélodie Italienne est encore en Italie, comme à la synagogue italienne de Jérusalem et celle d'Istanbul.
* La mélodie Yéménite a aussi ses représentants en Israël.
Notes et références [modifier]
1. ↑ Deux exceptions cependant : Une locution reliée par un trait d'union est considérée comme un seul mot. Réciproquement, un long mot peut avoir deux signes, par exemple une "rupture" sur la syllabe accentuée et une "liante", deux syllabes avant, à la place du meteg.
Ben Zimet
Ben Zimet
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Ben Zimet est un chanteur et conteur yiddish, « de nationalité canadienne, d'ascendance juive polonaise, qui a longtemps habité en France »[1]. Il vit maintenant à Dakar au Sénégal.
Sommaire
[masquer]
* 1 Voix du Yiddishland
* 2 Histoire des « Calypso Jews » et de l'esclavage
* 3 Famille
* 4 Œuvres
o 4.1 Livres
o 4.2 Disques
* 5 Lien externe
o 5.1 Notes et références
Voix du Yiddishland [modifier]
Après avoir vécu en Amérique, Ben Zimet s'est installé à Paris, où il a débuté avec Eddy Schaff en 1973, au café-théâtre parisien La Vieille Grille. Plus tard, il a présenté ses Chants et Contes du Yiddishland à travers l'Europe et dans le monde, contant en français et chantant en yiddish le monde des Juifs d'Europe orientale.
Ben Zimet s'est produit à maintes reprises sur scène, notamment au Théâtre de la Ville et aux Bouffes du Nord à Paris.
Il a enregistré une douzaine de disques de chants yiddish et de musique, seul ou avec la chanteuse yiddish Talila, qui a été sa compagne. Il a joué dans plusieurs films, comme Swing de Tony Gatlif qui rend hommage à la musique tzigane.
Histoire des « Calypso Jews » et de l'esclavage [modifier]
Installé depuis quelques années au Sénégal, il y a monté un nouveau spectacle, La Casa del Judio Tropical, racontant avec un orchestre de salsa de Dakar « le périple des « Calypso Jews », Juifs expulsés d’Espagne en 1492 qui, sur les traces de Christophe Colomb, s’implantent au Nouveau Monde, dans les Caraïbes,en Amérique du Sud, en Afrique de l’Ouest. Ils y croiseront la Traite des Noirs, la colonisation, l'Inquisition (jusqu’en 1823 à Cuba !) et la salsa bien sûr ! » (présentation sur son site).
En mai 2007, il a organisé dans l'île de Gorée (Sénégal), comme directeur artistique, la première édition du Festival international du conte et de la parole, dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l'esclavage. « Fils d’un juif polonais et d’une juive allemande, Ben Zimet a été « un enfant traqué » par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Petit, dit-il, il avait déjà dans son inconscient un « rêve africain ». Pour lui, le monde a besoin de la mémoire et d’une prise de conscience pour entamer sa marche vers l’abolition de tous les crimes commis quotidiennement contre les uns et les autres. »[2]
La deuxième édition de ce festival est prévue en 2008, toujours à Gorée, « haut lieu symbolique de la traite négrière contre lequel les thèses révisionnistes contestant le rôle et l’importance de l’île durant l’esclavage ne peuvent rien, car, quel que soit le nombre d’Africains déportés, elle reste un lieu de mémoire », souligne Ben Zimet.
Famille [modifier]
Ben Zimet est le père de Joseph Zimet, époux de la secrétaire d'État Rama Yade[3] et conseiller au cabinet du secrétaire d'État Jean-Marie Bockel.[4]
Œuvres [modifier]
(liste non exhaustive)
Livres [modifier]
* Contes des sages du ghetto, 2003, Le Seuil. ISBN 978-2020604918
* Cuentos Del Pueblo Judio / Jewish Tales, 2006, Ediciones Sigueme.
* Le chemin de la terre promise : Un conte yiddish, album avec Éric Battut, 2007, éditions du Sorbier. ISBN 978-2732038858
Disques [modifier]
* Chants yiddish, 1996.
* Contes yiddish, 1998.
* Yiddish Café, Talila & Ben Zimet.
* Et Le Yiddish Orchestra, Talila & Ben Zimet - Live 2002.
* Yiddishland (s.d.).
Lien externe [modifier]
* Site de Ben Zimet
Notes et références [modifier]
1. ↑ Présentation sur son site
2. ↑ Gorée, gardienne de la mémoire, 6 mai 2007, Jeune Afrique
3. ↑ « Sur un plan personnel, les chants de Talila, qui est l'ex-compagne de mon beau-père, lui-même chanteur yiddish, m'ont bouleversée », déclare Rama Yade dans une interview au Parisien du 24 juillet 2007, après la cérémonie de commémoration de la rafle du Vel'd'Hiv.
4. ↑ « M. Yade » va à la Coopé..., 15 juillet 2007, Jeune Afrique
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Ben Zimet est un chanteur et conteur yiddish, « de nationalité canadienne, d'ascendance juive polonaise, qui a longtemps habité en France »[1]. Il vit maintenant à Dakar au Sénégal.
Sommaire
[masquer]
* 1 Voix du Yiddishland
* 2 Histoire des « Calypso Jews » et de l'esclavage
* 3 Famille
* 4 Œuvres
o 4.1 Livres
o 4.2 Disques
* 5 Lien externe
o 5.1 Notes et références
Voix du Yiddishland [modifier]
Après avoir vécu en Amérique, Ben Zimet s'est installé à Paris, où il a débuté avec Eddy Schaff en 1973, au café-théâtre parisien La Vieille Grille. Plus tard, il a présenté ses Chants et Contes du Yiddishland à travers l'Europe et dans le monde, contant en français et chantant en yiddish le monde des Juifs d'Europe orientale.
Ben Zimet s'est produit à maintes reprises sur scène, notamment au Théâtre de la Ville et aux Bouffes du Nord à Paris.
Il a enregistré une douzaine de disques de chants yiddish et de musique, seul ou avec la chanteuse yiddish Talila, qui a été sa compagne. Il a joué dans plusieurs films, comme Swing de Tony Gatlif qui rend hommage à la musique tzigane.
Histoire des « Calypso Jews » et de l'esclavage [modifier]
Installé depuis quelques années au Sénégal, il y a monté un nouveau spectacle, La Casa del Judio Tropical, racontant avec un orchestre de salsa de Dakar « le périple des « Calypso Jews », Juifs expulsés d’Espagne en 1492 qui, sur les traces de Christophe Colomb, s’implantent au Nouveau Monde, dans les Caraïbes,en Amérique du Sud, en Afrique de l’Ouest. Ils y croiseront la Traite des Noirs, la colonisation, l'Inquisition (jusqu’en 1823 à Cuba !) et la salsa bien sûr ! » (présentation sur son site).
En mai 2007, il a organisé dans l'île de Gorée (Sénégal), comme directeur artistique, la première édition du Festival international du conte et de la parole, dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l'esclavage. « Fils d’un juif polonais et d’une juive allemande, Ben Zimet a été « un enfant traqué » par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Petit, dit-il, il avait déjà dans son inconscient un « rêve africain ». Pour lui, le monde a besoin de la mémoire et d’une prise de conscience pour entamer sa marche vers l’abolition de tous les crimes commis quotidiennement contre les uns et les autres. »[2]
La deuxième édition de ce festival est prévue en 2008, toujours à Gorée, « haut lieu symbolique de la traite négrière contre lequel les thèses révisionnistes contestant le rôle et l’importance de l’île durant l’esclavage ne peuvent rien, car, quel que soit le nombre d’Africains déportés, elle reste un lieu de mémoire », souligne Ben Zimet.
Famille [modifier]
Ben Zimet est le père de Joseph Zimet, époux de la secrétaire d'État Rama Yade[3] et conseiller au cabinet du secrétaire d'État Jean-Marie Bockel.[4]
Œuvres [modifier]
(liste non exhaustive)
Livres [modifier]
* Contes des sages du ghetto, 2003, Le Seuil. ISBN 978-2020604918
* Cuentos Del Pueblo Judio / Jewish Tales, 2006, Ediciones Sigueme.
* Le chemin de la terre promise : Un conte yiddish, album avec Éric Battut, 2007, éditions du Sorbier. ISBN 978-2732038858
Disques [modifier]
* Chants yiddish, 1996.
* Contes yiddish, 1998.
* Yiddish Café, Talila & Ben Zimet.
* Et Le Yiddish Orchestra, Talila & Ben Zimet - Live 2002.
* Yiddishland (s.d.).
Lien externe [modifier]
* Site de Ben Zimet
Notes et références [modifier]
1. ↑ Présentation sur son site
2. ↑ Gorée, gardienne de la mémoire, 6 mai 2007, Jeune Afrique
3. ↑ « Sur un plan personnel, les chants de Talila, qui est l'ex-compagne de mon beau-père, lui-même chanteur yiddish, m'ont bouleversée », déclare Rama Yade dans une interview au Parisien du 24 juillet 2007, après la cérémonie de commémoration de la rafle du Vel'd'Hiv.
4. ↑ « M. Yade » va à la Coopé..., 15 juillet 2007, Jeune Afrique
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