Objectifs

Confrontation de pensées indépendantes, création de liens anarchique mais orientée dans le sens d'une étude philosophique et musicologique du développement des civilisation après l'antiquité.

L'enjeu est de savoir quels tensions ont été les plus déterminantes vis-à-vis de la constitution de la pensée moderne de la mondialisation.

L'impasse nationaliste qui va des années 1870 à environ 1950 (décolonisation d'après guerre comme conséquence de celle-ci) nous apprend, si l'on avait par mégarde oublié un tel principe, que l'être humain aime à se considérer comme autosuffisant, ainsi qu'à penser comme une évidence que son patrimoine est causa sui, c'est à dire que ce qui détermine une culture (les contenus culturels qui constituent le patrimoine) sont nés au même moment que la culture s'est constituée.

Or, sociologiquement parlant, il est impossible qu'une telle chose soit fréquente. Si un groupe d'individus entreprend de créer une culture absolument nouvelle, un échec est à prévoir, et il faut que tous les individus aient conscience de la rupture de pensée à laquelle ils participent (or, dans le cas d'une nation, d'un peuple, d'une tribu ou d'un groupe d'individu, l'égalité intellectuelle est une pure fiction).

En contestant assez énergiquement l'idée selon laquelle une culture possède au sens fort son patrimoine, il est possible qu'on trouve dans la pensée, ainsi que dans les pratiques culturelles (surtout musicales) des liens et des influences inattendues, qui confirmeraient certaines évidences que le processus de mondialisation et de nivelage par le bas qui se déroule en cette obscur début de siècle est une conséquence naturelle des dogmes des cultures dominantes (conquérantes, prosélytes)

La recherche se veut ludique et volontairement défective, de manière à brasser toute une culture qui n'est que rarement mise en lien de manière effective.